Catherine Meurisse a résidé plusieurs mois à la Villa Kujoyama, une résidence d'artistes située à Kyoto. Cherchant à renouveler son inspiration, elle s'est immergée dans les paysages japonais. Un an plus tard, elle séjournait de nouveau au Japon, quand le typhon Hagibis dévastait une partie du pays. De ces deux voyages, placés sous le signe de la nature, tour à tour muse et dévastatrice, est né l'album La Jeune femme et la mer. « Je voudrais peindre la nature », affirme la dessinatrice française à peine atterrie sur le sol japonais. Mais la nature ne sait pas prendre la pose. Elle se transforme, nous entoure, nous subjugue. Sur son chemin, comme un miroir, un peintre japonais, qui, lui, voudrait « peindre une femme. » Quelle femme ? Nami, la jeune femme de l'auberge thermale où les deux artistes vont séjourner ? Nami, mystérieuse, n'est pas un modèle facile. Elle semble liée aux éléments naturels : elle sait lire l'arrivée d'un typhon dans les plis de la mer. Pour décrypter les signes dans ce décor rural du sud de l'archipel, un tanuki effronté, animal mythologique incontournable de la culture nippone, surgit au gré des déambulations de nos deux amis artistes. Dans une nature magnifiquement retranscrite par un trait de plume précis, où plane l'ombre d'Hokusaï et des maîtres de l'estampe, Catherine Meurisse propose avec "La Jeune femme et la mer" un récit initiatique qui questionne la place de l'Homme dans la nature et le recours à l'art pour saisir les paysages qui disparaissent.
Lorsqu'une adolescente européenne participe malgré elle à une mission humanitaire au Sénégal, elle se confronte à un nouveau monde, de nouvelles coutumes et un nouveau rythme de vie, loin de tout ce qu'elle connait. Entre clichés, préjugés et ignorance, elle découvrira une culture sensuelle et hospitalière, des paysages d'une beauté insolite et une société aux problématiques bien spécifiques.
Prix du meilleur 1er roman Graphique à Valence.
Par l'auteure de "Géante, histoire de celle qui parcouru le monde à la recherche de la liberté".
Pour Mar, ce séjour dans un petit village Sénégalais est un choc des cultures. Elle y découvre de nouvelles coutumes, un rythme différent, la richesse d'une autre culture dans un village où les relations humaines sont chaleureuses, marquées par le partage. Nuria Tamarit, jeune auteure espagnole, offre des paysages très colorés et baignés de lumière, merveilleux et dépaysants. On retrouve le style graphique rond et coloré de "Géante - Histoire de celle qui parcourut le monde à la recherche de la liberté", son roman graphique précédent (qui mérite le détour !). "Toubab" est une ôde au voyage, à la rencontre, une invitation à l'ouverture d'esprit, à la découverte de soi et surtout des autres.
Caroline
Alors que Sherlock Holmes et le Dr Watson sont sur la piste du magicien chinois Wu-Jing, le ministre des Colonies Britanniques est à son tour visé. Cette fois, ce sont les plus hautes sphères de l'Etat qui sont frappées. Quel genre de complot le sulfureux mage peut-il bien tramer ? Le célèbre détective est décidément confronté à un personnage aussi secret qu'inquiétant et il n'est pas au bout de ses surprises...
Suite et fin de cette enquête en 2 parties. Nous continuons de naviguer dans la tête de Sherlock Holmes en suivant le fil rouge de ses déductions, pour arriver à la résolution de "l'affaire du ticket scandaleux". Un formidable travail d'écriture et d'illustratio, avec toujours autant de trouvailles scénaristiques et graphiques. Une pépite !
« Tu sais, ça ferait très plaisir à ta soeur si tu faisais un petit discours le jour de la cérémonie. » C'est le début d'un dîner de famille pendant lequel Adrien, la quarantaine déprimée, attend désespérément une réponse au message qu'il vient d'envoyer à sa copine, qui l'a laissé pour « faire une pause ». Vivre en même temps un chagrin d'amour et les obligations familiales, c'est être seul au monde. Entre le gratin dauphinois et les amorces de discours, toutes plus absurdes les unes que les autres, se dessine un itinéraire sentimental touchant et désabusé, digne des meilleures comédies romantiques. Un récit savamment construit où le rire le dispute à l'émotion.
Jónas Ebeneser, quarante-neuf ans, divorcé, n'a qu'une passion : restaurer, retaper, réparer. Mais le bricoleur connaît une crise profonde. Sans plus de réconfort à attendre des trois Guðrún de sa vie - son ex-femme, sa fille, et sa propre mère -, il décide de se mettre en route à destination d'un pays abîmé par la guerre, avec sa perceuse en bandoulière et sa caisse à outils pour tout bagage...
"Le chagrin est comme un éclat de verre dans la gorge. " Un homme qui a perdu le goût de vivre, part dans un pays dévasté par la guerre... "Ör" ("cicatrice", en islandais) c'est l'histoire des petites et des grandes blessures, des drames de la vie, des cicatrices qui guérissent tant bien que mal... des choix et des rencontres qui peuvent changer une vie. Un étrange et beau récit, sur la souffrance, la reconstruction de ce qui est abîmé (un bâtiment, un pays... un corps, une âme), une réflexion sur le bonheur et sur le sens que l'on peut donner à sa vie, à une vie.
Caroline
A la fête de l'école, quelqu'un a trouvé la mort. Qui est responsable du drame ? Trois femmes à la croisée des chemins, des ex-maris et leurs nouvelles épouses, des familles recomposées (ou décomposées), qui cachent tous de redoutables petits mensonges, se retrouvent au coeur de l'affaire. Après Le Secret du mari, best-seller international, Liane Moriarty nous plonge une nouvelle fois dans l'univers clos de ces quartiers résidentiels qui dissimulent derrière leurs jolies façades des secrets inavouables.
HBO s'est inspiré du livre pour créer une minisérie, Big Little Lies, diffusée sur OCS, avec Nicole Kidman et Reese Witherspoon - lectrices enthousiastes du roman ! - dans les rôles principaux. Un univers proche de celui de Desperate Housewives avec une rare finesse psychologique. Catherine Balle, Aujourd'hui en France.
Détective privée atypique et dure à cuire, Céline Watkins est spécialisée dans la recherche de personnes disparues. Lorsque Gabriela, doutant de la version officielle sur l'évaporation de son père porté disparu dans le parc national de Yellowstone vingt ans plus tôt, vient trouver l'élégante sexagénaire, celle-ci se raconte qu'elle accepte l'affaire comme un dernier tour de piste. Mais rien n'est anodin. Car explorer le passé de la jeune femme, ce n'est pas seulement révéler un pan de l'histoire politique américaine, c'est aussi réveiller ses propres fantômes.
Échaudé par un précédent malheureux - une première version de son roman a disparu dans l'incendie de sa maison -, Arthur Bramhall pense protéger son nouveau manuscrit en l'enfouissant soigneusement au pied d'un arbre, au coeur de la forêt. Déterrant cet objet qui semble si précieux pour l'homme, un ours se plonge dans sa lecture... et flaire immédiatement le succès. Le livre sous le bras, il s'en va à New York, où les éditeurs les plus prestigieux vont se battre pour publier l'oeuvre de cet écrivain si singulier - un peu bourru certes, mais tellement charismatique ! Le roman s'installe bientôt en tête des meilleurs ventes : combien de temps durera la mystification ? Satire des milieux littéraires et médiatiques, cette fable animalière enlevée et hilarante est tout bonnement irrésistible !
« Le meilleur moyen d'éradiquer la mère parfaite, c'est de glandouiller », nous dit Amandine Dhée. « Le terme est important car il n'appelle à aucune espèce de réalisation, il est l'ennemi du mot concilier.
Car si faire voeu d'inutilité est déjà courageux dans notre société, pour une mère, c'est la subversion absolue. » Si vous croyiez que la grossesse était une affaire privée, il n'en est rien. Une femme enceinte acquiert un statut tout particulier dans la société, qui la rend à la fois respectable et à surveiller. Avec une écriture incisive et débordante d'ironie, Amandine Dhée aborde la maternité à partir de son expérience, évoquant ses paradoxes notamment entre ses principes féministes et la vie quotidienne qui la tiraillent, et ses crues réalités si bien tues pour ne laisser qu'une image proprette et miraculeuse de la naissance dans l'imaginaire collectif et surtout masculin.
Sara ignore tout de ses origines. Elle n'a jamais connu sa famille.
Sur son lit de mort, la vieille tante qui l'a élevée lui confie l'unique indice en sa possession : la moitié déchirée d'un bracelet de naissance. Un mot y est griffonné, c'est un nom de lieu : Sousbrouillard.
Sara, en quête de son passé, laisse aussitôt derrière elle sa vie parisienne sans histoire. Elle se rend à Sousbrouillard, village un peu hors du temps, construit autour d'un lac sombre et mystérieux.
Après une petite période d'adaptation dans ce « désert au milieu de nulle part », Sara va commencer à y faire des rencontres.
Les habitants de Sousbrouillard lui racontent leurs propres parcours, « cabossés et rocambolesques », hauts en couleurs, tristes et émouvants.
Sara les écoute avec tant d'empathie qu'elle finit par en oublier sa propre quête.
C'est quand elle ne s'y attendra plus que lui sera révélé le noeud secret de toutes ces histoires et qu'elle comprendra d'où elle vient...
Derrière son apparente réalité, Sousbrouillard glisse peu à peu vers le conte philosophique et la fable poétique. L'album met en lumière notre besoin de faire partie d'une histoire, ainsi que l'importance de ces rencontres qui changent parfois le cours d'une vie.
Bachar al-Assad s'était juré de les enterrer vivants, d'ensevelir leur ville et leurs espoirs. Daraya, un des berceaux du printemps syrien de 2011, à sept kilomètres de Damas, est devenu un tombeau à ciel ouvert. Mais sous les bombes, les derniers insoumis assiégés ont bâti une forteresse de papier pour résister : pendant quatre années de blocus, Ahmad, Shadi, Hussam ou Omar ont exhumé des milliers d'ouvrages ensevelis sous les décombres de la ville et les ont rassemblés dans une bibliothèque secrète, calfeutrée dans un sous-sol. Au coeur du chaos, un refuge où la parole circule, contre les atrocités, l'absurde, l'oubli...
Delphine Minoui, journaliste franco-iranienne, raconte l’histoire d'une bibliothèque clandestine créée par un groupe d'amis à Dayara assiégée. Face aux bombes, la bibliothèque est leur forteresse dérobée. Les livres, leurs armes d'instruction massive. La journaliste communique avec ces jeunes par appel vidéo, l'image de la webcam est souvent brouillée et la connexion internet saute au gré des bombardements.. Elle relate dans ce livre leurs échanges, mais surtout leur combat, leur besoin de sauver les livres, convaincus qu'ils sont les garants de la liberté. Une nourriture spirituelle et intellectuelle, lorsque les estomacs sont vides. Une bulle d'oxygène et d'espoir dans une ville à l'agonie. Cette bibliothèque secrète, encerclée par les ruines est devenue le lieu de réunion des habitants pour discuter, s'instruire, se ressourcer. Un espace de liberté. Lire pour s'évader. Lire pour se retrouver. Lire pour exister…
Caroline
C'est l'histoire d'un amour à rebours. Une passion platonique mais éternelle entre deux êtres. D'un côté, il y a Ana. Sexagénaire charismatique, ancienne maire tout juste retraitée, mariée et maman. Une battante au grand coeur qui impose le respect. De l'autre, il y a Zeno. Célibataire endurci, libraire proche de la retraite et doctorant en physique qui aura mis quarante ans pour terminer sa thèse. Un esprit libre et voyageur, aussi séduisant que mystérieux.
Au fil des années, ils ont tissé ensemble un amour impossible et intarissable. Tout en égrainant les excuses qui ont empêché qu'elle ne prenne forme, on remonte le temps de cette romance et de ses méandres... jusqu'à sa source.
Avec Malgré tout, Jordi Lafebre (Les Beaux Étés, La Mondaine, Lydie) nous offre, avec toute la poésie et la tendresse qui le caractérisent, son premier album en tant qu'auteur complet. Un puzzle amoureux complexe, qu'il recompose savamment au travers de scènes distinctes... et pourtant indissociables les unes des autres.
Ouvrez cet album pour découvrir une histoire d'amour à l'envers... Jordi Lafebre nous fait remonter le temps pour découvrir les origines de cet amour entre deux sexagénaires qui dure depuis... 37 ans ! On commence par le chapitre 20 pour finir avec le chapitre 1... Un album plein de douceur et de surprises. " Inévitables, mais impossible. Séparés par l’infini. Unis par l’horizon. Là où les lignes parallèles se rejoignent enfin. Un jour, peut-être, toujours. "
Caroline
Elle était une fois Céleste, géante véritable, orpheline recueillie au coeur de la montagne, petite dernière d'une famille de six frères. Et quand vient le temps où chacun s'envole du cocon familial, Céleste veut elle aussi arpenter de nouveaux horizons. De la Vallée aux Marais en passant par Dorsodoro, elle découvrira l'hostilité créée par la différence, les injustices de la guerre ou de la religion mais aussi l'amour et pourquoi pas, au bout du chemin, la liberté d'être elle-même ?
"Géante" nous entraîne dans un univers d'inspiration médiéval et nous raconte les aventures de Céleste, la géante qui parcourt le monde à la recherche de la liberté. Les illustrations de Nuria Tamarit sont superbes, poétiques et douces. Ce roman graphique est un conte initiatique dans lequel sont abordés plusieurs sujets : l'émancipation, la découverte du monde, l'amour, la quête d'idéale, mais surtout la liberté. C'est aussi une fable moderne, drôle et féministe. Une très belle découverte !
Caroline
« Il les vit tellement seuls au monde, il les reconnut dans le caprice de Dieu et dans la violence sans remède de la nature, prisonniers du rêve sans mystère des enfants du Borgo Vecchio. » Mimmo et Cristofaro sont amis à la vie à la mort. Ils grandissent dans un quartier misérable de Palerme, parmi les parfums de la mer, le marché aux balances truquées et les venelles tortueuses où la police n'ose pas s'aventurer. Le soir, tandis que Cristofaro pleure sous les coups paternels, Mimmo cherche à apercevoir Celeste, qui patiente sur le balcon quand sa mère reçoit des hommes. Tous les trois partagent le même rêve : avoir pour père Totò, voleur insaisissable et héros du Borgo Vecchio. Lui seul possède un pistolet, dont Mimmo voudrait bien se servir pour sauver Cristofaro d'une mort certaine...
Violence et beauté se mêlent au coeur de ce roman envoûtant, qui nous tient en haleine jusqu'au grand final.
Marrakech, années 70. Un petit garçon intersexué est abandonné par sa mère et confié à ses grands-parents. Sa grand-mère, musulmane, et son grand-père, officier français à la retraite, se détestent et s'opposent sur tous les plans : principes, éducation, religion, sexualité... C'est la lutte du Coran contre "Les Fleurs du mal".
"Entre les jambes" est le récit de cette enfance écartelée entre fausses pudeurs et non-dits, mosquée et hammam, ivresses et amants, enfants des rues et prostitution forcée.
Dans un style de feu, qui rend hommage aux rues du Maghreb, Huriya montre comment les pièges et hypocrisies de la religion se referment sur les femmes, au point de transformer certaines victimes... en bourreaux.
47 % des vertébrés disparus en dix ans : faut qu'on se refasse une cabane, mais avec des idées au lieu de branches de saule, des images à la place de lièvres géants, des histoires à la place des choses.
Olivier Cadiot Il faut faire des cabanes en effet, pas pour tourner le dos aux conditions du monde présent, retrouver des fables d'enfance ou vivre de peu ;
Mais pour braver ce monde, pour l'habiter autrement, pour l'élargir.
Marielle Macé les explore, les traverse, en invente à son tour. Cabanes élevées sur les ZAD, sur les places. Cabanes bâties dans l'écoute renouvelée de la nature, dans l'élargissement résolu du « parlement » des vivants, dans l'imagination d'autres façons de dire « nous ». Cabanes de pensées et de phrases, qui ne sauraient réparer la violence faite aux vies, mais qui y répliquent en réclamant très matériellement un autre monde, qu'elles appellent à elles et que déjà elles prouvent.
Marielle Macé est née en 1973. Ses livres prennent la littérature pour alliée dans la compréhen- sion de la vie commune. Ils font des manières d'être et des façons de faire l'arène même de nos disputes et de nos engagements.
C'est un lieu-dit non loin de la côte Atlantique, au coeur de la forêt landaise. Une petite route y mène, bordée de chênes-lièges et de pins : Latche. Ce qui n'était à l'origine qu'une bergerie en ruine acquise par le futur président dans les années soixante pour abriter ses amours avec la jeune Anne Pingeot devint, au fil des ans, le repaire de la Mitterrandie.
Autour de Latche gravitaient la tribu du président et des personnalités politiques en visite sur les terres du dirigeant de gauche, tous et toutes soumises aux rituels obligés : visite au couple d'ânes et balade en forêt. Les courtisans comme les amis sulfureux s'y sont ainsi bousculés, de Jean-Jacques Servan-Schreiber à Jacques Attali en passant par Édith Cresson, Jean Daniel, François de Grossouvre et René Bousquet, l'ancien chef de la police de Vichy. Dormant sur place, pour leur dernier séjour en dehors de ce qui fut l'URSS, Gorbatchev et sa femme en repartirent avec des rêves de datcha tandis qu'Henri Kissinger, des années auparavant, avait quitté la propriété rassuré après une rencontre secrète avec le président d'une France passée à gauche.
Ce livre dresse autant le portrait aiguisé de la Mitterrandie que celui, intime, d'un homme qui avait fait de ce coin des Landes son autre pays à l'abri des bruissements élyséens. Les murs de la bergerie resteront à tout jamais chargés de ces petites histoires, anecdotes cocasses, drames personnels mais aussi grande Histoire qui, ensemble, construisirent le « mythe » Latche.
Lorsque des cochons infernaux menacent l'humanité, Ellis et Zoey n'ont d'autre choix que de les anéantir un à un.
Condamné à tort pour le meurtre de sa femme, Ellis jure de se venger. Avec l'aide de sa belle-soeur Zoey, il retrouve les assassins : des cochons démoniaques. Cette « légion » de démons issus de la Bible constitue une menace aussi funeste qu'incroyable contre l'espèce humaine entière, dont seule une traque aussi gore qu'acharnée pourra venir à bout.
Avril 1815. Fort Boyard. Le capitaine Eonet jubile : il vient de capturer l'ennemi numéro un de Bonaparte, Lord Cochrane. Mais l'officier français n'est pas rassuré. Est-ce que le célèbre marin écossais ne se serait pas laissé prendre, afin de pénétrer la forteresse et d'y espionner les troupes de l'Empereur ? Alors que commence un patient face-à-face entre les deux hommes de guerre, d'étranges créatures lancent un assaut sur la garnison. D'où viennent ces monstres ? Pourquoi attaquent-elles le fort ? Et si elles annonçaient le réveil d'une bête plus ancienne encore, terrifiante, cosmique : Cthulhu ?
XXVII e siècle. L'Humanité s'est étendue à toute la Voie lactée. La nouvelle frontière, ce sont désormais les Nuages de Magellan. Mais les explorateurs ont cédé le pas aux toutes puissantes Compagnies...
Sur Ankou, Damian Sabre, le leader des pilotes, veut renouer avec les rêves d'aventure jadis offerts par l'espace ; il exige des Compagnies qu'elles redonnent aux spatiaux la liberté de mouvement qui leur est désormais refusée.
Aux confins de la galaxie, Dan, une jeune serveuse, chanteuse de blues dans un bar miteux à ses heures, rêve de partir vers les étoiles. Elle est fascinée par Mary, une cliente mystérieuse dont on murmure qu'elle aurait été membre de la « grande piraterie ». Car un mythe court : sur une planète soigneusement dissimulée, les derniers pirates auraient créé une république idéale. Et si c'était vrai ?
De jeunes paysannes combatives et passionnées gèrent leur propre ferme et se heurtent au machisme du milieu agricole. On leur demande souvent : il est où le patron ?Au fil d'une saison agricole, dans un petit village de moyenne montagne, trois femmes paysannes, voisines de marché, se rencontrent, s'entraident et se lient d'amitié. Elles ont des parcours de vie différents : Jo vient de terminer ses études et s'installe tout juste pour reprendre une ferme caprine. Il y a cinq ans, Anouk a quitté la ville où elle habitait pour emménager à la campagne, depuis, elle est apicultrice. Coline, mariée deux enfants, est originaire du village. Elle a repris il y a dix ans la ferme et les brebis laitières de ses parents. Toutes trois sont confrontées au sexisme ambiant. En les suivant dans la pratique de leur métier, on accompagne leur cheminement quotidien sur les questions féministes et aussi sur la difficulté de la vie agricole. En partageant leurs expériences, ces femmes se donnent la force de faire entendre une autre voie que celle du patriarcat.
Paul est de ces gens qui vérifient leurs sources et ne sombrent jamais dans les sottes superstitions. Lors d'un repas entre amis, il explose et explique l'importance de la logique. Déstabilisé par un cousin, il rentre chez lui et reçoit la visite d'un esprit. Et pas n'importe lequel : l'Esprit critique, bien déterminé à lui expliquer en quoi consiste vraiment la pensée scientifique.
Un virus a éradiqué la quasi-totalité des animaux sur Terre. Pour pallier l'absence de bétail, une nouvelle espèce a été développée à partir du génome humain - des êtres en tout point semblables à nous, mais destinés aux abattoirs.
C'est pour l'un de ces établissements que travaille Marcos. Il supervise la chaîne de production, de l'élevage à la boucherie. Mais, chaque jour, sa tâche le dégoûte un peu plus, jusqu'à l'intolérable. Sa vie bascule quand, au mépris de la loi et de la morale, il sauve une femelle de la mort...