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Andrus Kivirähk
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L'homme qui savait la langue des serpents
Andrus Kivirähk
- Le Tripode
- Meteores
- 28 Mai 2015
- 9782370550637
L'Homme qui savait la langue des serpents raconte l'histoire du dernier des hommes qui parlait la langue des serpents, de sa sour qui tomba amoureuse d'un ours, de sa mère qui rôtissait compulsivement des élans, de son grand-père qui guerroyait sans jambes, de son oncle qu'il aimait tant, d'une jeune fille qui croyait en l'amour, d'un sage qui ne l'était pas tant que ça, d'une paysanne qui rêvait d'un loup-garou, d'un vieil homme qui chassait les vents, d'une salamandre qui volait dans les airs, d'australopithèques qui élevaient des poux géants, d'un poisson titanesque las de ce monde et de chevaliers teutons un peu épouvantés par tout ce qui précède.
Peuplé de personnages étonnants, empreint de réalisme magique et d'un souffle inspiré des sagas scandinaves, L'Homme qui savait la langue des serpents révèle l'humour et de l'imagination franchement délirante d'Andrus Kivirähk. Le roman retrace dans une époque médiévale réinventée la vie peu banale d'un jeune homme qui, vivant dans la forêt, voit le monde de ses ancêtres disparaître et la modernité l'emporter. Une fable ? Oui, mais aussi un regard ironique sur notre propre époque.
L'Homme qui savait la langue des serpents a reçu le Grand Prix de l'Imaginaire en 2014.
Andrus Kivirähk est un écrivain estonien né en 1970 à Tallinn. Véritable phénomène littéraire dans son pays, romancier, journaliste et essayiste, il est l'auteur d'une oeuvre déjà importante qui suscite l'enthousiasme tant de la critique que d'un très large public, qui raffole de ses histoires. Andrus Kivirähk écrit des romans et des nouvelles, des pièces de théâtres, des textes et des scénarios de films d'animation pour enfants. -
Après
L'Homme qui savait la langue des serpents, la deuxième oeuvre majeure d'Andrus Kivirähk.
Lire Andrus Kivirähk, c'est à chaque fois se donner la certitude que l'on va entrer de la façon la plus naturelle dans un monde proprement extraordinaire.
Les Groseilles de novembre démontrent un peu plus les talents de conteur de l'écrivain. Nous voici cette fois-ci immergés dans la vie quotidienne d'un village où tout pourrait sembler normal et où, très vite, plus rien ne l'est. Les seigneurs sont dupés par leurs serfs, des démons maraudent, des vaches magiques paissent sur les rivages, les morts reviennent, le diable tient ses comptes, une sorcière prépare ses filtres dans la forêt et, quotidiennement, les jeux de l'amour et du désir tirent les ficelles. À la fois drôle et cruel, le texte relève autant de la farce que de la chronique fantastique.
Les Groseilles de novembre est un best-seller et est considéré en Estonie comme le meilleur roman d'Andrus Kivirähk. -
Estonie, début du XXe siècle. Un soir, au sortir de l'usine dans laquelle il travaille, August rencontre par hasard le directeur du théâtre l'Estonia. Il quitte son emploi d'ouvrier et intègre la troupe, qui s'avère aussi loufoque qu'hypersensible : Pinna, le fondateur, les comédiens Alexander, Eeda, Sällik, Oskar... mais aussi Erika, sa future femme, qui rejoint le théâtre peu de temps après lui. Elle symbolisera le Papillon, l'emblème du théâtre, en lui insufflant la légèreté dont le début de siècle prive le pays. Les planches de l'Estonia sont bientôt le seul lieu où la liberté et l'amour peuvent encore résonner, où les rires de l'amitié, les jeux et l'espièglerie ont encore leur place. Mais le théâtre, comme le papillon, est gracile : la brutale réalité du monde s'y invite, et, aux alentours, le chien gris qui la représente rôde et menace de soumettre cette troupe de rêveurs solidaires à la violence, à la séparation et à la mort.
Roman le plus doux et mélancolique d'Andrus Kivirähk, Le Papillon est une ode à la vie, à son renouvellement perpétuel, et à la création artistique. L'Estonia, lieu des visions magiques et des craintes surnaturelles, dessine en creux les souffrances et la force du peuple estonien depuis la Première Guerre mondiale jusqu'à la seconde, en passant par sa première indépendance en 1920. La petite famille du théâtre, en défiant les lois toutes puissantes de la politique et de la nature par l'imagination et le jeu collectif, transcende son destin et dévoile ce qui demeure contre vents et marées : sa capacité à aimer et à se réinventer, toujours et sans contraintes.
« Le nouveau bâtiment du théâtre était presque achevé, mais il lui manquait encore son âme. De toute évidence, ni le gros scarabée bien sérieux ni la fourmi besogneuse n'auraient fait l'affaire, et encore moins la mouche grise ou le vorace cancrelat. Seul le papillon, qui voltige au-dessus des prairies estivales comme une fleur échappée de sa tige, ne vivant que pour la beauté, pouvait nous convenir - le papillon faible et fragile, à qui une blessure aux ailes coûte la vie et que le temps met à mort sans pitié, mais qui renaît chaque printemps sur les prés, car il a réussi, juste avant de disparaître, à déposer sa ponte, d'où naîtra une descendance si rigoureusement semblable à lui qu'on croirait presque que rien n'a changé. »
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Unfortunately people and tribes degenerate. They lose their teeth, forget their language, until finally they're bending meekly on the fields and cutting straw with a scythe.
Leemut, a young boy growing up in the forest, is content living with his hunter-gatherer family. But when incomprehensible outsiders arrive aboard ships and settle nearby, with an intriguing new religion, the forest begins to empty - people are moving to the village and breaking their backs tilling fields to make bread. Meanwhile, Leemut and the last forest-dwelling humans refuse to adapt: with bare-bottomed primates and their love of ancient traditions, promiscuous bears, and a single giant louse, they live in shacks, keep wolves, and speak to snakes.
Told with moving and satirical prose, The Man Who Spoke Snakish is a fiercely imaginative allegory about a boy, and a nation, standing on the brink of dramatic change. -
Un roman tendre et drôle pour les petits et les grands, par l'auteur de L'Homme qui savait la langue des serpents.
Dans la famille Jalakas, chacun a son rêve secret. À l'abri des regards, le petit Siim se réfugie sous la table et glisse par une trappe pour atterrir au pays des merveilles où, devenu magicien, il se porte au secours de ses animaux chéris, régulièrement persécutés par des créatures malfaisantes. Sa grande soeur, Sirli, prend l'ascenseur de l'immeuble et, en appuyant sur tous les boutons en même temps, monte jusqu'au ciel où elle retrouve ses amis les nuages-ballerines, la Lune et le Soleil. La mère, en rentrant du travail, fait un détour et rentre par une porte cachée dans son château, où elle est une reine choyée. Le père, quant à lui, passe par la porte arrière de sa voiture et se transforme en super athlète aux multiples talents, qui bat tous les records sous les vivats de la foule. En dehors de leur cachette, Siim, Sirli, le père et la mère mènent une vie tranquille. Mais parfois, certains rêves prennent le pas sur la réalité, et alors plus rien ne tourne rond. Siim et Sirli vont vite le comprendre. Mettant de côté leurs chamailleries, ils vont venir en aide à ceux qui ont un peu trop rêvé...
Kivirähk nous livre avec Les Secrets une histoire joyeuse, tendre et drôle, pour la famille. Avec son humour et son imagination caractéristiques, il nous ramène au pays de notre enfance, à nos rêves et nos secrets. -
Chronique de quelques détraquements dans la contrée des kratts Tome 2 ; les groseilles de novembre
Andrus Kivirähk, Denis Dubois
- Le Tripode
- 9 Octobre 2014
- 9782370550316
« Le destin de l'homme n'est pas facile. On vit, on meurt, puis on se change en démon. » LireAndrus Kivirähk, c'est à chaque fois se donner la certitude que l'on va entrer de la façon la plus naturelle dans un monde proprement extraordinaire. L'Homme qui savait la langue des serpents(Le Tripode, 2013 - Grand Prix de l'Imaginaire 2014) nous avait habitués à l'idée d'une époque où il était encore possible d'épouser des ours, d'avoir pour meilleur ami une vipère royale ou encore de voler dans les airs à l'aide d'ossements humains.
Les Groseilles de novembre démontre un peu plus les talents de conteur de l'écrivain. Nous voici cette fois-ci immergés dans la vie quotidienne d'un village au Moyen-Âge où tout pourrait sembler normal et où, très vite, plus rien ne l'est. Les seigneurs sont dupés par leurs serfs, des démons maraudent, des vaches magiques paissent sur les rivages, les morts reviennent, le diable tient ses comptes, une sorcière prépare ses filtres dans la forêt et, partout, chaque jour, les jeux de l'amour et du désir tirent les ficelles de la vie.
À la fois hilarant et cruel, farce moyenâgeuse et chronique fantastique, Les Groseilles de novembre est considéré en Estonie comme le meilleur roman d'Andrus Kivirähk.