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Gottfried Wilhelm Leibniz
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Discours de métaphysique/monadologie
Gottfried Wilhelm Leibniz
- Folio
- Folio Essais
- 8 Avril 2004
- 9782070329649
Discours de métaphysique et Monadologie sont parmi les plus célèbres opuscules de Leibniz. Le premier (fin 1685 - début 1686) marque le moment où le philosophe se déclare «satisfait» sur les questions fondamentales ; vingt-huit ans après, le second semble réunir les éléments d'un ultime bilan. Entre les deux textes, demeurés inédits du vivant de l'auteur qui ne leur a pas même donné le titre sous lequel la postérité les a retenus, il est d'usage commun d'identifier un seul et même système, tel qu'en lui-même : l'architecture globale demeurant identique (Dieu est le créateur ; corps, âmes et esprits sont hiérarchiquement ordonnés ; nulle interaction causale physique entre les êtres), seuls différaient le vocabulaire et les points de vue.Or, montre Michel Fichant, s'il n'y a pas équivalence dans la terminologie, c'est qu'il n'y en a pas non plus dans la signification des concepts fondamentaux : la «substance individuelle» du Discours n'est pas la monade. C'est donc la genèse et l'élaboration de la métaphysique leibnizienne qu'il nous donne à voir dans cette édition inédite, où d'autres textes et des lettres mettent en perspective les deux opuscules majeurs.
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Nouveaux essais sur l'entendement humain
Gottfried Wilhelm Leibniz
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 7 Janvier 1993
- 9782080705822
"J'ai lu le livre de ce célèbre Anglais, dont vous venez de parler. Je l'estime beaucoup, et j'y ai trouvé de belles choses. Mais il me semble qu'il faut aller plus avant, et qu'il faut même s'écarter de ses sentiments lorsqu'il en a pris qui nous bornent plus qu'il ne faut et ravalent un peu non seulement la condition de l'homme, mais encore celle de l'univers".
Leibniz
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Essais de Théodicée
Gottfried Wilhelm Leibniz
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 4 Janvier 1999
- 9782080702098
Comment concilier le mal à l'oeuvre sur Terre et la sainteté de Dieu qui l'a créée ? Dans les Essais de théodicée sur la bonté de Dieu, la liberté de l'homme et l'origine du mal (1710), Leibniz se fixe la tâche prométhéenne de résoudre le problème du mal et d'innocenter Dieu.Selon lui, le tourment, la souffrance et la perte sont des données nécessaires à intégrer dans une perspective d'ensemble, une harmonie générale. Il revient à l'homme de se libérer de son anthropocentrisme et de voir le monde non pas seulement tel qu'il s'offre à lui mais comme une série d'éléments qui parfois lui échappe.À travers cette doctrine de la justice de Dieu, Leibniz donne un sens au mal en affirmant que le monde tel que nous le connaissons est bel et bien le meilleur des mondes possibles.
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Principes de la nature et de la grâce ; monadologie
Gottfried Wilhelm Leibniz
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 4 Janvier 1999
- 9782080708632
La philosophie de Leibniz a posé mille questions à ses contemporains. Sur l'essentiel : les notions de monade, de force et de matière, l'union de l'âme à son corps, le problème du Mal - et sur la validité des solutions que propose l'harmonie préétablie.
D'où la rédaction, en 1714, deux ans avant sa mort, de deux abrégés systématiques de sa philosophie, la célèbre Monadologie et les exemplaires Principes de la Nature et de la Grâce où Heidegger relève la formulation idéale de la question métaphysique. Leibniz y propose une exposition déductive de son système à partir des principes qui fondent la contingence et les phénomènes...
Autour de ces deux textes majeurs sont rassemblés des écrits polémiques, lettres, remarques, réflexions, considérations, entretiens, autant de points de vue particuliers sur l'ensemble.
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Discours de métaphysique ; et autres textes
Gottfried Wilhelm Leibniz
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 21 Janvier 2011
- 9782081245617
Trois oeuvres dans lesquelles Leibniz s'interroge sur la métaphysique et sur l'existence de Dieu, en donnant des réponses sous forme d'algèbre comme pour résoudre une équation.
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Système nouveau de la nature et de la communication des substances et autres textes
Gottfried Wilhelm Leibniz
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 4 Janvier 1999
- 9782080707741
Le Système de l'Harmonie préétablie est un système de communication.
L'harmonie est une métaphore, que Leibniz reconnaît avoir empruntée à l'art ; la communication est un concept, qui, réglant les rapports perçus entre les éléments, produit et fait fonctionner le système comme tel.
La notion de communication s'analyse en termes de correspondance, connexion, liaison, commerce, concomitance, accord, entr'expression (ou, figure négative, entr'empêchement). Lancée dans la controverse avec les cartésiens, elle s'applique à la relation de l'âme au corps ; mais encore des corps aux corps, des substances aux substances, des âmes aux âmes, des esprits aux esprits ; mais aussi à ce qui réunit ou sépare les religions, les églises, les savoirs, les cultures.
La communication traverse le système du monde comme celui des textes : elle est de physique, de métaphysique, de morale, de théologie, d'épistémologie.
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Dialogues sur la morale et la religion ; mémoire pour des personnes éclairées et de bonne intention
Gottfried Wilhelm Leibniz
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 15 Novembre 2017
- 9782711627806
Ces dialogues sur la morale et la religion, dont Jean Baruzi n'avait édité qu'une partie sous le titre Trois dialogues mystiques inédits de Leibniz (1905), portent sur la piété ou amour de Dieu sur toutes choses. Cet amour consiste, selon Leibniz (1646-1716), dans la connaissance de la nature et de son divin auteur, ainsi que dans une action orientée vers le bonheur du genre humain. Écrits vers 1679, les dialogues sont un éloge de la raison et une exhortation à l'employer, dans le domaine théorique comme pratique, contre toutes les formes que peut prendre l'antiphilosophie (fidéisme, indifférentisme, scepticisme). La science doit être cultivée car elle est une célébration de Dieu autant qu'une oeuvre au service de l'homme. Leibniz la conçoit comme le fruit d'un travail collectif, inlassablement poursuivi, qui suppose une étroite collaboration entre les savants, leur respect commun de certains principes et l'appui des autorités politiques. Le lien essentiel entre progrès scientifique, félicité de l'homme et gloire de Dieu est particulièrement illustré par le Mémoire pour des personnes éclairées et de bonne intention (rédigé entre 1692 et 1695), publié en appendice.
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La profession de foi du philosophe et autres textes sur le mal et la liberté (1671-1677)
Gottfried Wilhelm Leibniz
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 3 Septembre 2019
- 9782711628971
Comment concilier la bonté et la justice de Dieu avec l'existence du mal dans le monde? Puisqu'il est la raison ultime de toutes choses, Dieu n'est-il pas l'auteur du péché? Est-il possible d'accorder sa toute-puissance et sa prescience avec la liberté de l'homme? Les textes rassemblés ici, couvrant la période 1671-1677, témoignent de l'intérêt vif et précoce de G.W. Leibniz (1646-1716) pour ces questions. Ils montrent le jeune philosophe allemand très critique à l'égard des solutions traditionnelles au « problème » du mal, refusant de réduire le péché à un non-être et défendant une forme de nécessitarisme néanmoins compatible avec la liberté. Figure dans cette anthologie la célèbre Profession de foi du philosophe (Confessio Philosophi), publiée dans une nouvelle traduction. Dans ce dialogue rédigé vraisemblablement entre l'automne 1672 et l'hiver 1672-1673, Leibniz expose, pour la première fois de manière aussi complète, une démonstration de la justice de Dieu et la conception qu'il se fait de la liberté humaine. On aurait tort d'y voir simplement la préfigration des thèses de la future Théodicée. Le lecteur y trouvera, ainsi que dans les textes qui l'accompagnent, l'expression d'une pensée différente à bien des égards et déjà originale.
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Discours de métaphysique ; correspondance avec Arnauld
Gottfried Wilhelm Leibniz
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 17 Novembre 2016
- 9782711627172
Le Discours de métaphysique et la Correspondance avec Arnauld forment des pièces majeures du corpus de Leibniz (1646-1716), essentielles pour comprendre sa philosophie dans les années 1680 et pour en expliquer l'évolution jusqu'à la période de maturité. Ces textes contiennent notamment une métaphysique renouvelée de la substance individuelle, explicitée à l'aide de la célèbre doctrine de la notion complète. L'auteur y rend également compte d'aspects centraux de sa pensée, en particulier concernant le principe du meilleur, la notion d'expression, la réhabilitation des formes substantielles et du finalisme et le système de l'harmonie préétablie.
L'Académie des sciences de Berlin-Brandenburg en ayant récemment fait paraître l'édition scientifique définitive, cette édition rend plus accessible l'ensemble des textes, brouillons et modifications du Discours et de cette correspondance, ainsi que tous les manuscrits et lettres, permettant d'interpréter plus exactement la genèse et la nature des thèses et arguments de Leibniz, dans un contexte théorique élargi et avec une littérature secondaire récente.
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Opuscules philosophiques choisis
Gottfried Wilhelm Leibniz
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 7 Octobre 2002
- 9782711615230
« Que l'on étudie donc la nécessité des phénomènes matériels et l'ordre des causes efficientes, on trouvera que rien ne se passe sans une cause qui satisfait l'imagination, que rien n'échappe aux lois mathématiques du mécanisme. Que l'on contemple d'autre part la chaîne d'or des fins et la sphère des formes qui constituent comme un monde intelligible, et l'on reconnaîtra que, grâce à la perfection de l'Auteur suprème, les sommets de l'éthique et de la métaphysique se confondent, de sorte que rien ne se fait sans la plus haute raison. Car le même Dieu est à la fois la forme éminente et la cause efficiente première et la fin ou l'ultime raison des choses. Il sied que nous adorions ses traces dans les choses et que non seulement nous contemplions les moyens par lesquels il agit et le mécanisme des causes matérielles, mais qu'encore nous méditions sur les fins sublimes de cette admirable habileté; que nous reconnaissions en Dieu, en même temps que l'architecte du monde matériel, aussi et surtout le Roi des esprits, dont l'intelligence a tout ordonné pour le mieux et créer l'univers comme l'État le plus parfait possible sous le gouvernement du plus puissant et du plus sage des monarques. »
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Le droit de la raison
Gottfried Wilhelm Leibniz
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 7 Octobre 2002
- 9782711611980
« La doctrine du Droit est du nombre de celles qui ne dépendent pas des expériences mais des définitions, ni des démonstrations à partir des sens mais à partir de la raison et qui, pour ainsi dire, sont de droit et non de fait. Puisque la Justice consiste en effet en quelque convenance et proportion, il est possible de comprendre qu'il y ait quelque chose de juste, même s'il n'y a personne qui exerce la justice ni sur lequel elle soit exercée, exactement comme des relations numériques sont vraies, même s'il n'y a personne qui compte ni rien qui soit compté, et nous pouvons prédire au sujet d'une maison, d'une machine, ou d'une république, sa beauté, son efficacité, son bonheur, dans l'hypothèse où elles doivent exister, même si elles n'existent jamais. »
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Protogaea de l'aspect primitif de la terre
Gottfried Wilhelm Leibniz
- Pu Du Midi
- Philosophica
- 1 Novembre 1993
- 9782858162116
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Mathesis universalis ; écrit sur la mathématique universelle
Gottfried Wilhelm Leibniz
- Vrin
- Mathesis
- 13 Juin 2018
- 9782711628162
Tout au long de son oeuvre, du De arte Combinatoria (1666) aux Nouveaux essais sur l'entendement humain (1700-1704), Leibniz s'est intéressé au grand programme d'une mathesis universalis. Or, même si cette notion a fait l'objet de nombreux commentaires, il n'existe à ce jour aucune étude exhaustive des écrits leibniziens sur la question, ni même d'édition fiable de ces textes. Ce volume rassemble en traduction française l'ensemble des textes connus sur la mathématique universelle. Certains d'entre eux sont complètement inédits et ont fait l'objet, pour la première fois, d'une transcription à partir des manuscrits latins dont nous proposons également une édition. En résulte une vue nouvelle de la mathesis universalis dans la pensée de Leibniz, et, par voie de conséquence, de la place que ce thème tient dans notre modernité philosophique et scientifique. La publication de ces textes est l'occasion de montrer en acte les rapports précis que pouvaient entretenir logique et mathématiques chez Leibniz, bien loin des reconstructions qui en ont été proposées par extrapolation à partir de l'élaboration des « calculs logiques ».
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La naissance du calcul différentiel : 26 articles des Acta Eruditorum
Gottfried Wilhelm Leibniz
- Vrin
- 3 Mai 2000
- 9782711609970
En 1684 le tout nouveau périodique édité à Leipzig, les Acta Eruditorum, publie le texte fondateur du calcul leibnizien : "Nova methodus pro maximis et minimis". Ce n'était pas le premier article de Leibniz dans cette revue et ce ne sera pas le dernier. De 1682 à 1713 s'échelonnent des publications, aujourd'hui classiques, sur l'Isochrone, la Chaînette, la Brachystochrone, etc.
Ce volume en réunit vingt-six, en majorité traduites pour la première fois en langue française. Leur sélection fut essentiellement guidée par la volonté de mettre à la portée du lecteur les principaux écrits mathématiques de Leibniz consacrés au calcul différentiel et intégral. Outre les résultats scientifiques, on découvrira dans ces textes l'intérêt épistémologique de Leibniz pour l'invention, la méthode, l'histoire et son souci d'une éthique de la recherche. -
Confessio philosophi ; la profession de foi du philosophe
Gottfried Wilhelm Leibniz
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 7 Octobre 2002
- 9782711604845
Rédigée à Paris en 1673, éditée pour la première fois en 1915, la Confessio philosophi présente la première formulation de ce qui deviendra un thème majeur, l'un des plus mal compris aussi par les critiques, de l'oeuvre de maturité. Dans sa Théodicée, Leibniz en rappellera lui-même le sujet central : « Un dialogue latin de ma façon, où je mettais déjà en fait que Dieu ayant choisi le plus parfait de tous les mondes possibles, avait été porté par sa sagesse à permettre le mal qui y était annexé, mais qui n'empêchait pas que tout compté et rabattu ce monde ne fût le meilleur qui pût être choisi. » L'« optimisme » leibnizien s'exprime ici au plus près de sa source religieuse; la justification de la réalité reconnaît l'ombre comme la contre-partie inéluctable de toute illumination.
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De l'horizon de la doctrine humaine ; la restitution universelle
Gottfried Wilhelm Leibniz
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 3 Mai 2000
- 9782711610815
Le calcul peut-il établir que le nombre des "vérités", puisqu'exprimées à l'aide des ressources d'un alphabet fini, est lui aussi fini et que les hommes en viendront à la longue à ne rien pouvoir dire qui ne soit une redite? Alors serait atteint l'Horizon de la doctrine humaine, sur lequel Leibniz médite en 1693.
Mais le réel ne se laisse pas enfermer dans les arrangements finis de l'alphabet. Pour qui connaît le détail des choses, le monde ne peut être astreint à l'éternel retour. Le progrès des esprits est dans la croissance sans fin du bonheur de mieux savoir, plus ultra.
Les deux opuscules sont publiés ici avec d'autres fragments qui en éclairent les tenants et aboutissants. -
Correspondance
Gottfried Wilhelm Leibniz, Burcher De Volder
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 19 Mai 2016
- 9782711626922
La correspondance entre Leibniz et le physicien hollandais Burcher De Volder, menée de 1698 à 1706, est un texte important pour comprendre la science nouvelle de la puissance et de l'action que Leibniz a inventée et désignée par le néologisme de dynamica. Cet ouvrage présente la première traduction en français d'une correspondance cruciale pour saisir le rapport de la dynamique avec la métaphysique. A cet égard, le concept d'action joue un rôle central : il est, sous la plume de Leibniz, l'objet du principe de conservation (l'action motrice) et la caractéristique essentielle de la substance. Ce concept d'action est ambivalent dans la mesure où Leibniz choisit d'utiliser le même terme et de le doter de la même signification (actio in se ipsum) dans les deux champs théoriques distincts que sont la dynamique et la métaphysique. Le concept d'action permet, en effet, à Leibniz de penser le rapport entre le mouvement dans les corps physiques et la série des perceptions dans les substances simples. La dynamique est, par conséquent, un moyen de rendre intelligible la substance.
Cette correspondance est déterminante pour comprendre le renouveau que la dynamique offre à la métaphysique de Leibniz à la fin des années 1690 : l'unité métaphysique de la réalité est assurée et rendue intelligible par l'intégration à la dynamique du lexique métaphysique de l'action. Cette opération conduira au dispositif monadologique de la dernière métaphysique de Leibniz.
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Des cas perplexes en droit
Gottfried Wilhelm Leibniz
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 9 Février 2009
- 9782711621453
Rédigée en 1666 à des fins universitaires (obtention d'un doctorat dans les deux Droits), la Disputatio De Casibus Perplexis in Jure de Leibniz aborde la question de l'ordonnancement juridique, à l'occasion d'une étude consacrée aux énoncés circulaires apparaissant dans le cadre des affranchissements, des legs et des sûretés. Elle montre que leur suppression consiste à rétablir un ordre de priorité chronologique ou normatif entre les termes en présence, par la maîtrise des relations genre/espèce et la formulation de règles justifiant les exceptions. La hiérarchie des normes et l'insertion des dispositions dérogatoires dans un véritable jus commune, deviennent alors les pierres de touche d'une analyse encore actuelle, dont l'originalité tient au fait qu'elle applique les techniques d'interpretatio legis des Commentateurs du mos italicus, et parvient à les intégrer dans une véritable organisation classificatrice du Droit conduisant directement à la codification. Le rationalisme juridique de cette Disputatio devient ainsi l'expression par excellence de trois siècles de doctrine consacrés à l'argumentation topique et à la suppression des cas perplexes par l'introduction des circonstances dans l'évaluation des rapports sujet/prédicat.
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Quadrature arithmetique du cercle, de l'ellipse et de l'hyperbole et la trigonométrie sans tables qui en est le corollaire
Gottfried Wilhelm Leibniz
- Vrin
- 17 Janvier 2006
- 9782711616350
En 1676, alors qu'il séjourne encore à Paris, Leibniz entreprend de composer un volumineux traité qui restera sans doute l'un de ses écrits mathématiques les plus fortement charpentés : La quadrature arithmétique du cercle, de l'ellipse et de l'hyperbole et la trigonométrie sans tables qui en est le corollaire. Ce traité se présente comme un abrégé exhaustif de la géométrie infinitésimale, dont Leibniz avait pu espérer qu'elle lui ouvrirait les portes de l'Académie des Sciences. Cependant, contraint de quitter la capitale avant sa publication, il abandonnera derrière lui un ouvrage qui n'allait voir le jour qu'en 1993.
Le problème de la quadrature est prétexte à soulever plusieurs enjeux capitaux tant pour les mathématiques que pour la philosophie. Il permet notamment à Leibniz d'examiner avec une grande précision la question de la méthode, des fondements, ainsi que des notions cruciales de rigueur et d'infini, tout en mettant en évidence leurs applications pratiques.
Si la présente édition de ce texte foisonnant ne reproduit pas l'intégralité des variantes, elle en propose une version corrigée et annotée, qui s'accompagne d'une traduction française en regard. -
L'estime des apparences : 21 manuscrits de Leibniz sur les probabilités, la théorie des jeux, l'espérance de vie
Gottfried Wilhelm Leibniz
- Vrin
- 25 Juillet 1995
- 9782711612291
Au terme de son voyage à Paris, Leibniz consacre plusieurs manuscrits au nouveau calcul des probabilités en plein essor. Parallèlement aux recherches théoriques (sur le problème des dés, le problème des partis, l'espérance mathématique), l'analyse des jeux à la mode (le quiquenove, la bassette, le solitaire) puis de l'espérance de vie nous révèlent que le point de vue n'est pas ici celui d'un mathématicien mais d'un logicien et, avant la lettre, d'un théoricien des jeux.
Dans les vingt et un textes que rassemble ce volume, la logique de l'erreur se mêle à quelques grandes leçons philosophiques sur le hasard, toujours seulement apparent. -
Les études leibniziennes consacrées au droit positif, telles que le De Conditionibus de 1665, sont encore mal connues pour des raisons d'accessibilité et de complexité. En effet, écrites en latin, imprégnées de références prélevées dans le Corpus justinien (Digeste, Codex et Institules) ou dans le Droit Canonique (Décrétales et Extravagantes) et souvent hermétiques dans leur abstraction apparente, elles ont été délaissées au profit des réflexions jusnaturalistes dont la lecture ne semblait pas requérir les compétences d'un juriste et encore moins celle d'un romaniste.
Mais on a ainsi occulté des travaux qui représentent un apport essentiel pour toute philosophie prétendant dépasser l'utilisation superficielle des principes du Droit Naturel dans la question du fondement des legislations positives. Et l'on s'est privé, sans le savoir, des moyens techniques de reconnaître les diverses manifestations d'une raison commune dans le détail du système des obligations conditionnelles. Bien plus, on a totalement méconnu la vigueur et l'actualité d'une enquête portant sur les conditions de validité des dispositions juridiques affectés d'une modalité et soulevant en définitive ces questions esentielles que sont la constituion d'une théorie générale des conditions juridiques, la rationalisation du Droit et les limites de son traitement déductif. -
Oeuvres choisies correspondance, 1663-1672
Gottfried Wilhelm Leibniz
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 3 Mai 2000
- 9782711611454
Avec les innombrables inédits, la volumineuse correspondance de Leibniz représente l'indispensable complément à l'étude de son oeuvre publiée. La correspondance avec Jakob Thomasius (Professeur à l'Université de Leipzig et premier maître de Leibniz), présentée pour la première fois de manière exhaustive, s'étend de 1663 à 1672. Elle révèle les principales préoccupations du jeune philosophe et permet d'apprécier le point de départ de ses réflexions, spécialement en physique.
Nourri d'un aristotélisme éclairé, en rupture avec la scolastique, Leibniz espérait jeter les bases d'une « Réforme » de la philosophie naturelle, analogue à celle que Luther, au siècle précédent, avait réalisée en théologie. -
C'est en janvier 1678 que Leibniz a adopté la formule mv² comme mesure de la force et a identifié en elle l'invariant d'un principe général de conservation, évinçant le principe cartésien de conservation de la quantité de mouvement. Leibniz a caractérisé comme « réforme » cette nouvelle formulation qui rendait possible d'appréhender dans une systématicité originale les lois du mouvement.
Le De corporum concursu est publié ici pour la première fois, avec d'autres documents entièrement inédits qui en éclairent les antécédents et les suites. L'Introduction restitue l'état des problèmes qui ont soutenu la formation des idées fondatrices de la philosophie de la nature leiblizienne. Un Commentaire suivi, faisant place à la traduction de larges extraits, restitue la signification historique et épistémologique d'un document qui apporte une information entièrement nouvelle sur un moment essentiel dans la constitution de la pensée de Leibniz. -
Tout au long de sa vie Leibniz remettra sur le métier le projet d'un calcul géométrique qui exprime directement, et non par le biais des équations de l'analyse, les relations purement géométriques et leur degré zéro, la situation ou situs. Dans cet échantillon de caractéristique universelle il n'est guère difficile d'identifier les prémisses de la topologie moderne.
Nous trouvons ici un aperçu quasi complet (et en grande partie inédit) de la première phase des travaux leibniziens, dont l'objectif initial est à lui seul une gageure, la réforme de l'axiomatique euclidienne.