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Paul Valadier
31 produits trouvés
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Bienheureux sommes-nous d'êtres minoritaires ! du catholicisme en France
Paul Valadier
- Mame
- 12 Mai 2023
- 9782728932122
En France, l'avenir du catholicisme inquiète. Comme dans bien des pays européens, les églises y connaissent une inquiétante désertion. Après y avoir été dominante, l'Église est devenue une religion parmi d'autres, la plus importante sans doute mais avec une influence politique et sociale désormais très réduite. Dans ce nouvel ouvrage, le père Valadier, avec sa vigueur et sa clarté coutumières, s'attache à tirer toutes les conclusions de cette situation, sans dramatisation ni idéalisation. Il s'agit en effet pour lui de comprendre pourquoi l'Église doit, et comment elle peut, continuer d'y proposer son message de salut et d'espérance. L'Esprit Saint demande de tenir debout, non de s'aplatir et de renoncer. Ce n'est certes pas chose aisée, mais la foi peut aider à comprendre que, même disparaissant de la vue, le grain de blé enfoui en terre ressurgira un jour, vivifié.
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C'est un fait, les religions ont aujourd'hui mauvaise réputation. Depuis les Pères de l'Église, beaucoup d'illustres auteurs se sont livrés à l'apologétique, défendre de nos jours le catholicisme incite à prendre en compte certaines questions. La religion est-elle essentielle à l'humanité ou appartient-elle à une phase « dépassée » de celle-ci ? Est-elle une façon de se rapporter au réel et de vivre qui fortifie le sens de l'existence et alimente le goût de la vie ?
Pour le père Valadier, il s'agit de montrer que si une foi ne s'appuie pas sur une religion, elle risque de se dissoudre et de verser dans un subjectivisme qui peut conduire à nombre de violences et manipulations.
D'où la démarche de ce livre : examiner les critiques adressées aux religions instituées, s'interroger sur la pertinence de l'athéisme, réfléchir sur l'opposition foi et religion et ses enjeux, préciser ce que signifie le catholicisme comme religion, ne pas oublier certaines questions essentielles comme le silence de Dieu ou la nécessité de se réformer. -
Ce qui nous fait tenir en temps d incertitude ; l'espérance vive
Paul Valadier
- Mame
- 12 Mars 2021
- 9782728929160
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Un grand jésuite d'aujourd'hui confronte la sagesse biblique avec la pensée politique.
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Lueur dans l'histoire ; revisiter l'idée de Providence
Paul Valadier
- Salvator
- Forum
- 9 Mars 2017
- 9782706714870
Est-ce faire preuve d'un optimisme forcené, voire d'un optimisme naïf, que de croire à une histoire qui n'aboutit pas nécessairement à la victoire des forces de mort, à la catastrophe annoncée ? Peut-on construire une sagesse dans ce monde tourmenté ? Faut-il refuser de plus l'idée d'un Dieu qui veille à notre sort, d'une Providence bienveillante ? Refusant la résignation et le pessimisme ambiants, Paul Valadier invite à voir tout au contraire des lueurs dans l'histoire. N'est-il pas urgent en effet de réexaminer la notion de « signes des temps », si justement remise en valeur par certains textes du concile Vatican II, à partir d'une expression tirée du Nouveau Testament ? Il s'agit, non pas d'adopter une lecture de l'histoire qui s'aventure dans des anticipations toujours démenties sans assumer le présent, mais de croire que rien n'est jamais achevé, perdu, voué à la mort. Une issue est toujours possible, là où on la cherche, là où on s'obstine à ne pas baisser les bras, là où on n'écoute que modérément les « prophètes de malheur » que dénonçait le pape Jean XXIII.
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Depuis plusieurs décennies, la réflexion du Père Valadier aborde sans crainte ni complexe les thèmes les plus variés pour mieux valoriser la pertinence du christianisme pour aujourd'hui. Philosophie, politique, morale, actualité, théologie de l'Eglise, spiritualité, mais aussi commentaires sur l'actualité et intérêt pour le domaine artistique,Il n'y a guère de champs que cet auteur n'ait exploité. Il suffit de consulter la vaste bibliographie de ses oeuvres publiées pour s'en rendre aisément compte.
Dispersion, ecclectisme pourraient avancer certains ?
Difficulté à privilégier une direction, diraient d'autres ?
Non, plutôt un souci de comprendre le monde tel qu'il est et d'exercer à son égard une capacité de discernement acéré, autant de définitions qui conviennent mieux à sa recherche.
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L'Anarchie des valeurs : Le relativisme est-il fatal?
Paul Valadier
- Albin Michel
- 20 Avril 2021
- 9782226463784
Crise des valeurs, perte des valeurs,retourde la morale. Sommes-nous irrémédiablement livrés au relativisme moral, au repli communautaire dans une société éclatée, à la fin de l'universel, ou bien, pour éviter le pire, doit-on prêter l'oreille aux appels à une restauration autoritaire de l'ordre ? Examinant la pertinence du concept de valeur et son apparition dans l'histoire de la philosophie, notamment au prix d'un certain effacement de l'idée ancienne du Bien, mesurant les chances qu'offre cette notion moderne et ses limites dans un monde où chaque communauté revendique la particularité de sa culture, Paul Valadier, jésuite, professeur de philosophie morale à Paris (centre Sèvres) et à Lyon (Université catholique), apporte une importante contribution au débat qui agite notre temps. Evoquer les valeurs dans la réflexion morale, c'est souligner l'engagement d'une liberté, mais aussi courir le risque de laisser penser à la toute-puissance d'un individu atomisé et source unique de la vie éthique. S'il n'est guère possible de se passer du concept de valeur pour penser la décision morale, Paul Valadier ne se prive pas pour autant d'en faire une analyse critique. Bien comprise, la morale des valeurs porte en elle la réconciliation par le haut de la morale du Bien et de celle marquée par le désir.
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Maritain à contre-temps ; pour une démocratie vivante
Paul Valadier
- Desclee De Brouwer
- 31 Décembre 2006
- 9782220057590
Il faut lire Jacques Maritain, soutient avec passion Paul Valadier. Avec le choc des totalitarismes, la faiblesse voire la démission des démocraties et la proclamation toujours plus forte des droits de l'homme, les débats d'idées politiques ont été vifs au XXe siècle; Maritain en fut partie prenante. Mais étrangement, le philosophe chrétien est resté dans l'oubli. C'est pourtant l'un des rares à réfléchir à l'avenir de la cité en partant de l'inspiration évangélique, pour promouvoir une démocratie vivante. D'une plume acérée, Paul Valadier répare cette injustice et réhabilite la pensée de l'auteur d'Humanisme intégral. En ces temps incertains de cynisme et de crise du politique, Maritain peut offrir encore des pistes et des valeurs pour notre vivre ensemble.
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Avenir du climat, début et fin de vie, statut de la famille, intelligence artificielle... sur ces questions et bien d'autres, notre société pluraliste ne cesse d'être plongée dans un « débat permanent ». Comment expliquer sinon ce recours si fréquent, en plus des instances politiques habituellement décisionnaires, aux commissions spéciales, comités d'éthique ou autres tenues d'états généraux ?
Faut-il y voir une incapacité de l'État à trancher et décider ?
Faut-il y percevoir sa gêne à parler de morale ou aborder des questions de fond ?
Cette situation d'indétermination doit nous interroger, souligne ici Paul Valadier. Car si la discussion rationnelle sur les questions humaines fondamentales est légitime, elle peut montrer ses limites et elle ne peut pas en tout cas se passer de références éthiques et morales. Elle constitue à coup sûr pour notre société l'occasion de puiser dans ses ressources de sens. Parmi celles-ci, les religions, dont l'Église catholique, ont toute leur place.
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Rigorisme contre liberté morale ; les Provinciales : actualité d'une polémique antijésuite
Paul Valadier
- Lessius
- Petite Bibliotheque Jesuite
- 7 Mars 2013
- 9782872992270
La polémique lancée par Blaise Pascal contre les jésuites dans ses Provinciales demeure le paradigme de l'éternel combat entre le rigorisme et la liberté morale, entre jansénisme et casuistique. Le livre tente de montrer que le 'laxisme' des casuistes, condamné par Pascal, recouvre en fait une attitude cohérente avec la vie de l'esprit (et de l'Esprit). Quant au rigorisme pascalien, il illustre les impasses d'une lecture rigide du message chrétien. Et le trahit sans doute par là même. Pascal est ensuite confronté à un génie de la casuistique : Baltasar Gracián. Les maximes de ce jésuite sont fondées sur le discernement des choix à faire en fidélité à ses raisons de vivre. Pour conclure, l'auteur montre, par de nombreux exemples, combien cette attitude réaliste peut aider à mieux appréhender notre actualité sociale et politique.
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Elle a fait le tour du monde, l'image du jeune Chinois qui, avec la seule arme de son corps, tente d'arrêter une colonne de chars envoyée pour écraser la liberté naissante. Pour Paul Valadier, l'inconnu de Pékin symbolise la morale en ce qu'elle a de plus haut contre la négation de l'humain. On n'a guère l'habitude d'associer le risque à la morale, assimilée de nos jours au monde des certitudes et des affirmations autoritaires. Il faut pourtant parler du risque de la morale et de ce qu'il implique quand il est question d'éthique politique. Il ne s'agit pas d'un saut dans le vide, "sans filet" ou arbitraire, mais d'un choix raisonnable, fait selon des règles et des principes. Paul Valadier le montre amplement en prenant quatre exemples qui touchent au coeur la société actuelle : le terrorisme, la torture, l'information, la société pluriculturelle.
Là, et pour d'autres problèmes encore, la tâche du moraliste consiste à suggérer qu'en toute circonstance "l'homme peut vouloir le bien et dire le vrai, que, se risquant à le faire, il découvre la beauté du geste". Et en ce sens, la morale est aussi un risque inévitable pour ceux qui ont le souci de l'homme.
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On en convient aujourd'hui : face au mensonge totalitaire, face à la violence d'Etat, la conscience (incarnée par les "dissidents") est vraiment, au principe de tout sens de la dignité humaine ; elle est cette petite chose de rien qui oblige à proclamer des vérités aussi élémentaires que "ceci est blanc, ceci est noir" (Adam Michnik).
Mais qu'en est-il dans nos sociétés démocratiques, socialement très déstructurées : l'appel à la conscience n'est-il pas vain, voire ridicule ? Qu'en est-il après les critiques de la conscience par la philosophie et les sciences humaines : la conscience n'est-elle pas inévitablement celle de la "belle âme" impuissante, n'a-t-elle pas, avec la découverte de l'inconscient, perdu une bonne part de sa crédibilité ? Pour quiconque a encore une exigence morale, ne vaut-il mieux alors se fier à la majesté et à la solidité de la Loi et des lois, qui au moins représentent des références fiables ?
Tout éloge de la conscience, pour ne pas être naïf, doit tenir compte de ces critiques et mesurer les conditions et les limites de son action. Paul Valadier fait ce parcours des objections avec rigueur. Mais, au terme, il peut écrire que "la conscience est et doit rester une référence fondamentale" : elle seule peut éviter le suivisme si redoutable, poser des actes de résistance, donner vitalité aux démocraties, sauvegarder la dignité des individus.
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Nicolas Machiavel (1469-1527) a un triste privilège : son nom évoque une des pires façons de faire de la politique.
En effet, son oeuvre justifierait les pratiques politiques les plus cyniques et les plus perverses. Mais ce Machiavel-là correspond-il au Machiavel de la réalité ? Les oeuvres de Machiavel - le célèbre Prince en particulier - confirment-elles le jugement infamant de l'histoire ? Rien n'est moins sûr. Paul Valadier, lecteur attentif des oeuvres du Florentin, voit surtout en lui, à l'orée des temps modernes, celui qui discernera la fragilité de tout pouvoir, la division des sociétés humaines, une division que nul dessein providentiel, nul fondement substantiel (Dieu, la nature.
) ne sauraient surmonter. Machiavel et le " machiavélisme " seraient à lire plutôt comme une mise en garde contre l'illusion de la " bonne " politique ou contre la surestimation du politique. Pour Machiavel, bien et mal sont inextricablement mêlés, rien n'est jamais définitivement assuré dans un monde toujours transitoire, violence et méchanceté sont des données non éliminables de l'histoire. Il faut certes fonder la cité sur une loi, mais sans imaginer avoir touché le terme.
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La part des choses ; compromis et intransigeance
Paul Valadier
- Lethielleux
- 3 Septembre 2010
- 9782249621062
L'intransigeance en morale, en politique ou en religion a une longue histoire mais, de nos jours, elle trouve des accents nouveaux. En dépit de tous les clichés sur l'actuel relativisme, elle ne manque pas d'imprimer sa marque, notamment dans l'Eglise catholique. Pourquoi en est-il ainsi ? Comment expliquer la mauvaise réputation de l'idée de compromis alors que toute vie humaine est une négociation permanente avec principes, normes et valeurs ? Telles sont les questions agitées dans ce livre, qui touchent tout à la fois aux domaines religieux, politique et culturel. Entre le relativisme total des valeurs et une intransigeance qui traduit souvent une fragilité, existe-t-il une voie possible ? Plus largement, Paul Valadier se livre à une critique de l'attitude intransigeante et à un plaidoyer pour un compromis bien compris, seul capable de faire droit à ce qu'il en est de l'homme et de ses relations, tant avec la nature qu'avec les autres.
Grand format 18.30 €Indisponible
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Nietzsche : cruauté et noblesse du droit
Paul Valadier
- Michalon
- Le Bien Commun
- 1 Décembre 1997
- 9782841860760
En affirmant que la vie est exploitation et injustice, nietzsche ne justifie-t-il pas des systèmes sociaux d'oppression et d'inégalité ? comment fonder sur de tels postulats une conception de la justice, du droit et de l'ordre social qui ait quelque cohérence ou ne soit pas la justification de pratiques foncièrement inacceptables ? la lecture de nietzsche suppose rumination et non jugement précipité à partir de quelques formules tentatrices et inquiétantes, conçues précisément pour écarter le " faible " de chemins où il se perdrait, paul valadier propose ici de suivre les méandres du labyrinthe en invitant à ne pas refuser les questions que se pose nietzsche en matière de justice et de droit et si l'égalité que l'on tient, cela va de soi, pour le summum de la moralisation des rapports sociaux, en était le plus sûr fossoyeur ? et si le droit qui tente d'assurer harmonie sociale et convivance, tuait la vie et répandait la violence, chaos et mort ? refuser d'entendre ces questions signifierait qu'on participe de la maladie moderne de l'identification à ce qu'on tient pour vrai, et donc ne pas savoir garder le recul nécessaire nietzsche ne propose pas une doctrine à prendre ou à laisser ; il invite le lecteur à " métamorphoser " son point de vue pour voir les choses de manière moins unilatérale et plus créatrice.
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Nous tenons généralement pour acquis et même évident que les êtres humains ont une supériorité sur les autres espèces et sur la nature en général. Ne sommes-nous pas appelés à dominer la nature et, par l'intelligence et l'esprit d'entreprise, à en tirer le meilleur pour le bénéfice de tous ? Or, cette exception humaine est aujourd'hui de plus en plus vivement contestée, surtout à l'égard des animaux, mais aussi par la mise en cause de la domination de la nature dont on mesure les effets catastrophiques pour notre avenir commun. Cette contestation n'est pas une question purement académique. Elle a des répercussions considérables sur le statut de l'homme et sur son rapport au monde. Ce livre prend la mesure des conséquences de ces critiques, mais veut surtout défendre la thèse d'une exception de l'humanité en développant une anthropologie de la vulnérabilité humaine qui, loin des rationalismes ambitieux, donne à l'espèce humaine sa juste place, admet sa fragilité et fonde aussi le respect qu'on lui doit. Il récuse tout autant le mythe d'une société prétendument postmortelle qui, en réalité, relève des mêmes illusions que les thèses sur la fin de l'exception humaine. -- We generally take it for granted - even obvious - that human beings are superior to other species and nature in general. Isn't it our vocation to 'dominate nature' and, by dint of our intelligence and enterprising spirit, extract what is good from it for the benefit of all? And yet this human exception is nowadays more and more heavily contested, especially with regard to animals, but also because of our incriminating domination of nature, whose catastrophic effects on our collective future are now being measured. This contestation is not a purely academic issue: it has considerable repercussions on man's status and his relationship with the world. This book assesses the consequences of these criticisms, but its main intention is to defend the thesis of humanity's exceptionality while developing an anthropology of human vulnerability which, far from ambitious rationalism, accords its rightful place to the human species, acknowledges its fragility and also establishes the respect it deserves. To the same degree, the author rejects the myth of a supposedly 'post-mortal' society which, in reality, reflects the same illusions as the theses concerning the end of human exceptionality.
Grand format 13.20 €Indisponible
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Pour beaucoup, la condition chrétienne est devenue indéchiffrable. Qui comprend encore ce qui peut distinguer un chrétien de tout homme bien né, soucieux de servir son prochain, de respecter les lois, de faire preuve de la tolérance la plus large, en un mot de vivre selon le bien ? L'être-chrétien semble comme dissous dans une culture et une éthique marquées par des références communes, à tel point que les différences s'estompent : tous semblables, tous enracinés sur un même tronc' Il se pourrait bien que ce tronc s'avère chrétien, mais plus d'un entend bien garder de fortes distances par rapport à cette origine.
Ce livre tente de montrer que l'éthique chrétienne se caractérise par la liberté des ' enfants de Dieu ', vivant de l' ' Esprit ' du Christ. Les chrétiens sont ' du monde ', et Paul Valadier plaide vigoureusement pour qu'ils s'intéressent en tous domaines à la vie de la cité, pour qu'ils ne ' fuient ' pas le monde des hommes ni ne les méprisent (c'est une vieille tentation, très présente encore aujourd'hui chez les gens religieux, y compris non chrétiens). Mais avec la même liberté ils sachent pratiquer le recul, la distance, et parfois le refus, tant à l'égard des lois religieuses que des conformismes mondains.
Grand format 19.30 €Indisponible
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Comment penser la morale, vivre bien ou mieux dans un monde bouleversé, où dominent les violences de tous ordres, où s'impose trop souvent un relativisme des valeurs ? Au-delà des menaces du terrorisme ou des intolérances, ne sommes-nous pas aussi affrontés aux risques d'une barbarie plus subtile ? C'est en fonction de cet état de fait que Paul Valadier réfléchit dans cette série d'articles déjà publiés. Ainsi, formuler une éthique marquée par la foi chrétienne dans un temps où les religions sont mises en question ne va pas de soi. Les monothéismes se voient souvent soupçonnés de violence. Le politique se trouve aussi fragilisé avec l'affrontement à la question du mal ou à la construction d'ensembles comme l'Europe. Comment ne pas voir là une forme moderne de tragique, appelant la morale à sortir de sa réserve ?
Grand format 29.50 €Indisponible
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Détresse du politique, force du religieux
Paul Valadier
- Seuil
- La Couleur Des Idees
- 8 Février 2007
- 9782020914789
La cause est entendue : Dieu et César doivent être séparés. La phrase du Christ sur la séparation des pouvoirs fait aujourd'hui loi. Et pourtant, à y bien regarder, la sortie de la religion et la dépression du politique dans nos vieilles démocraties ne vont-elles pas de pair ? Si la prétention et la violence religieuses doivent être combattues, encore ne faut-il pas être aveugle sur la force positive du lien qui unit religion et politique, en particulier christianisme et politique. De cette idée peu avouable par les temps actuels, Paul Valadier démontre avec rigueur la cohérence et la nécessité à travers une relecture d'une part de la tradition philosophique, en particulier de la philosophie politique moderne, d'autre part de la théologie politique, avec les impasses intellectuelles qui, à partir de saint Augustin, ont freiné l'avènement de la " nouveauté chrétienne ". Cependant, dans les temps récents, on a trop oublié ou méprisé les dynamismes de celle-ci. La " bonne formule " du rapport entre religion et politique ne saurait se réduire au slogan de la laïcité française : " Chacun chez soi. " Il faudrait plutôt parier que les religions sont capables de mobiliser leurs énergies symboliques pour donner à entreprendre ensemble et à espérer en un avenir collectif à construire. Elles ne sont pas nécessairement un pouvoir rival ou " complémentaire " : à leur juste place, elles peuvent créer du lien social et porter un avenir que les démocraties oublient facilement au profit des sollicitations immédiates.
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Valeurs (titre provisoire) (les) - - pour info : projet abandonne le 191296
Paul Valadier
- Aubier
- 30 Juin 2008
- 9782700736649
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Un christianisme d'avenir ; pour une nouvelle alliance entre raison et foi
Paul Valadier
- Seuil
- 10 Mars 1999
- 9782020335447
A l'orée du troisième millénaire, la cause de la religion est loin d'être réglée. Certes, les religions ont remarquablement résisté aux annonces de disparition qui avaient inspiré des théories du XIXe siècle et justifié nombre de persécutions au cours du XXe. Mais les tentations, partout, du fondamentalisme ainsi que l'expansion du phénomène sectaire sont des symptômes de maladie plutôt que des signes de santé.
La tendance est aux religiosités vagues, sans institutions, foncièrement individualistes, centrées sur la réalisation de soi, sur la guérison du mal-être psychique ou physique.
Pour sa part, en cette fin de siècle, le christianisme se trouve souvent discrédité dans l'univers occidental. Dans l'Eglise catholique en particulier, les promesses de réforme intellectuelle et spirituelle du concile Vatican II, il y a trente ans, n'ont été que partiellement tenues.
D'où peut venir l'espérance ? Pour Paul Valadier, il faut considérer les choses de manière plus distanciée pour entrevoir un avenir à la religion, en particulier à la religion chrétienne. D'un côté, tout donne à penser que s'ouvre une ère intellectuelle moins systématiquement hostile à la croyance religieuse. Une «revanche de Dieu» autant qu'un affaissement de la raison dans le nihilisme sont improbables ; au contraire, des ponts et des synergies inédits sont possibles entre foi et raison contre l'inhumanité qui guette. De l'autre côté, un christianisme qui conjuguerait avec rigueur culte à Dieu et service d'autrui trouverait sa véritable identité et apporterait une contribution éminente à l'humanité.
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