Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Lattes
-
Les chiens accompagnent Ovidie depuis l'enfance. Animaux protecteurs, membres de la famille, thérapeutes, ils l'escortent. Ils sont des marqueurs biographiques, indissociables des moments importants de son existence.Ovidie raconte ce lien, d'une plume précise, drôle et bouleversante. Elle questionne la place unique des chiens dans la vie des femmes. Car les chiens ne sont pas seulement les meilleurs amis de l'homme. Derniers remparts contre les agressions, enfants de substitution, ils ont passé avec les femmes une alliance mystérieuse pour survivre à la violence.
-
Hécube, la reine de Troie, voit sa cité détruite, ses enfants massacrés. Faite captive après la guerre, elle est condamnée à devenir l'esclave de son ennemi Ulysse. Une légende dit que, pour échapper à l'humiliation, elle se change en louve.
Ce Monologue puissant, incantatoire, raconte sa métamorphose. -
Le célèbre texte de Cervantes abrite une figure méconnue, pourtant indissociable de Don Quichotte. Il s'agit de Rossinante, sa jument. Sans elle, l'hidalgo n'aurait pas pu réaliser son destin chevaleresque.
Juliette Nothomb a donc décidé de se glisser sous son cuir et de faire entendre sa voix. Il fallait cette imagination sans bride pour que résonne, enfin, le galop d'une vie oubliée.
Magistral. -
Fascinée par un animal dont la lenteur défie notre époque, Lauren Bastide part sur ses traces. Elle laisse l'escargot questionner nos vies trop rapides, notre monde en ébullition. Car le gastéropode, vieux de 600 millions d'années, a des choses à nous apprendre... Dans ce journal d'écriture poétique et étincelant, il devient le guide d'un voyage dans la mémoire, symbole de résilience et de guérison des traumatismes. Ne dit-on pas de l'escargot qu'il a le pouvoir de glisser sans blessure sur le tranchant d'une lame ?
-
Lionne : nom échappant au bestiaire féminin, contrairement à poulette, morue, gazelle ou thon.
Lionne : désigne bien plus que la femelle du lion. Définit une créature noble, chasseresse, autonome, capable de sororité, de ruse, et même d'assassiner un mâle vieillissant.
Lionne : perd toute joie de vivre en captivité, comme la romancière lorsqu'elle avait vingt ans, prisonnière d'un amour carnassier, dévorant.
Lionne : source d'inspiration pour celle qui aura appris à rugir, à défaire ses cages mentales. Animale indispensable, qui méritait une magnifique mise en mots, mêlant enquête animalière, réflexions sociologiques et récit intime. -
Gaston est un bichon maltais petit, poilu et blanc. Mais il se voit comme un animal puissant. Sa mission: rendre heureuse Maman, sa maîtresse. Elle s'appelle Valérie, elle est actrice en attente d'un vrai rôle, mère célibataire de deux enfants, dont l'un déclare une maladie grave.
Gaston escorte Maman. Il la voit perdre pied, se battre, renaître, vaillant soldat au service d'un grand amour. Tout est vrai, et inventé, dans ce premier texte de Valérie Bonneton, d'une folle fantaisie. Il fallait son humour pour faire parler Gaston, son propre bichon maltais, témoin d'un chemin d'épreuves... Tout en pudeur et en émotion.
Fondant.
« Un petit bijou. » RTL « Un premier roman écrit avec délicatesse, pudeur et humour. » Le Figaro « Une réussite. » France 5 -
-
Lors de l'habituelle promenade dominicale, une jeune fille fausse compagnie à ses parents et ses soeurs pour s'enfoncer dans la forêt.
Happée par la pénombre, incapable de retrouver son chemin, la voici seule. Des souvenirs ressurgissent, aussi angoissants que la peur de se perdre. Jusqu'au moment où la jeune fille rencontre un renard avec lequel elle tente de communiquer.
C'est un rituel de passage que raconte Pauline Harmange dans ce conte moderne, saisissant magnifiquement la fin de l'enfance et le début de l'âge adulte. La maturité ne viendra pas ici du monde humain, mais d'une rencontre avec un animal aussi intelligent qu'énigmatique. -
Marc Dugain habite dans une maison posée sur une falaise, en Bretagne. Il vit entouré d'animaux : un lapin géant, des poules, un chat, et... deux brebis « Soay », une espèce rare.
Aux habitants qui lui demandent régulièrement d'acheter son terrain, il répond : « Et pourquoi mes moutons ne pourraient pas avoir une vue mer ? »
Il a donc adopté leur regard pour écrire son autoportrait. Ce point de vue ovin l'oblige à ne rien s'épargner, ni la férocité, ni la mise à nu. Avec ce texte inattendu, à la fois exploit littéraire et manifeste pour la nature, c'est le règne animal tout entier qui prend sa revanche sur les hommes.
Marc Dugain raconté par ses moutons : sauvagement audacieux.
« Une pépite d'autodérision » Paris Match
« Autoportrait intime et souvent cruel de l'écrivain, en même temps que passage à tabac d'une société humaine dont l'absurdité est révélée par le regard ovin. » ELLE -