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On l'a gratifié d'innombrables surnoms dont le plus éloquent, le King. Elvis Presley, plus important phénomène de l'histoire de la musique enregistrée, est le Roi des Rois ! Au milieu des années 1950, catalysant divers courants, il impose le rock'n'roll sur la planète, renversant tout sur son passage avec une originalité, un charme et une fraîcheur irrésistibles. Son talent lui permet d'aborder tous les styles, il ne s'en prive pas. Son influence reste profonde et son personnage fait l'objet d'un culte qui jamais ne s'essouffle.
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Poète autant que musicien, Léo Ferré était trop insoumis et trop inspiré pour se couler dans le moule du métier de la chanson de l'après-guerre. Durant de longues années, seuls les cabarets dits "rive gauche" de la capitale accueillirent ce monégasque qui n'avait pas vraiment le physique de l'emploi. Grâce à quelques interprètes reconnus, en particulier Catherine Sauvage, ses chansons ont néanmoins touché un public beaucoup plus large.
Cette anthologie retrace l'ascension de Léo Ferré au cours des années 50 et l'affirmation d'un style refusant toute concession : un parcours qui l'a finalement mené sur les plus grandes scènes de music-hall. -
Un parcours électro de la scène française de 1998 à 2010 à travers les pochettes d'album de Claude Manetta Scott. Ecrit et présenté par Claude Manetta Scott lui-même. Les artistes de la French Touch sont présentés sur 2 compact discs du meilleur de la production française, de l'électro à l'afro-beat, du début du 21ème siècle : Kid Loco, Tony Allen, DJ Cam, Seu Jorge, Nutropic, Alix, Filet of Soul, Belmondo, Reminiscence Quartet, Frédéric Galliano, Boyz from Brazil, Voltaire.
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Grâce à "Only You" et "The Great Pretender", deux succès inoxydables, deux slows qui ont fait danser serrées plusieurs générations, les Platters constituent la formation vocale noir américaine la plus célèbre dans le monde. Formée à Los Angeles en 1953, puis pris en main par le manager Buck Ram, le groupe connaît un rapide succès et traverse cinq décennies. Buck Ram dirige l'entreprise « Platters » et traverse les changements de solistes et les vogues musicales, mais la mémoire retiendra les Platters comme le groupe qui a dominé les années cinquante.
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C'est si bon ! Se sera exclamé Satchmo en préambule au festin à venir ; L'idée aura germé au-delà des âges, des modes et des styles. Une réunion familiale et musicale, fraternelle et irrationnelle. Au septième ciel ou en sous-sol, près des rôtissoires, les cuivres culinaires rougiront à l'unisson de ceux du big band. Les volutes musicales flotteront au-dessus des nourritures terrestres entourant d'un halo de swing chanteurs, trompettistes, guitaristes, saxophonistes et autres pianistes. On passera de l'un à l'autre comme on goutera une chantilly avant d'attaquer un fond de sauce armé d'un quignon de pain; En désordre, avec voracité et gloutonnerie. La retenue ne sera plus de mise. Le flot musical submergera la table du banquet. Le Smokin' Joe Café des Robins débordera de toutes sortes de musiciens, spectateurs et marmitons à tel point que le quartet vocal du doo wap devra considérablement s'étoffer pour servir son monde.
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Quand paraît son premier disque, en 1959, Joan Baez n'a que 18 ans. C'est le début d'une carrière unique aussi bien par la qualité que sa longévité. Un chant d'une grâce exceptionnelle et un engagement de toute une vie en faveur du pacifisme et des plus nobles causes valent à cette artiste une place de choix dans l'histoire de la musique populaire américaine et dans le coeur du public. Quand la pureté de l'expression semble refléter celle de l'âme...
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Il n'est pas certain que le monde du jazz ait vraiment pris la mesure de l'importance de Lester Young : le saxophoniste est probablement, après Louis Armstrong, bien sûr, le soliste le plus original que le vingtième siècle ait produit. Au beau milieu du jazz des années trente, où il était de bon ton de montrer ses muscles et ses manières viriles, le monde musical proprement inouï de Lester, fait d'une décontraction, d'un détachement et d'une légèreté qui tranchaient brutalement avec les habitudes en vigueur, n'avait pas été perçu par tous avec la même réceptivité. Il y en eut une, toutefois, qui fit immédiatement du saxophoniste son champion, envers et contre certains, c'est la grande chanteuse Billie Holiday, qui de 1937 à 1941 n'eut de cesse de convier son héros dans les studios d'enregistrement pour y graver ce que le jazz a sans doute pu offrir de mieux en matière de complicité musicale. On trouvera le gratin de cette collaboration unique dans le CD 1 du présent album, dont les deux derniers titres, enregistrés en 1957, sont deux blues bouleversants qui marquent les retrouvailles des deux amis après quinze années de brouille. Quant au CD 2, il illustre de façon irréfutable le caractère profondément novateur de Lester Young, dans des contextes à géométrie variable dans lesquels notre homme se meut avec l'aisance et le swing si singuliers qui le caractérisent.
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Louis Prima
Stéphane Allegret, François San millan
- Bd Music
- Bd Voices & Gentlemen
- 2 Septembre 2015
- 9782374502045
Tour à tour surnommé Le Plus Sauvage ou Le Chef, l'explosif Louis Prima, chanteur, compositeur, chef d'orchestre, homme de spectacle, a marqué l'histoire de la musique américaine. Sa longévité et son influence ne sauraient être comparées qu'à celles d'un autre géant de la Nouvelle-Orléans, Louis Armstrong. Par son jeu de trompette dru et serré ; son incroyable sens du tempo, il sut séduire les puristes du jazz comme les danseurs de be-bop. Par son chant rauque ; son battant ; son humour salé ; ses allusions au vieux pays, l'Italie ; il mit le grand public dans sa poche. Par son swing ; son énergie ; son refus des cloisonnements stylistiques, il fut un évident et immense précurseur du rock'n'roll.
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Django est un authentique génie de la guitare : autodidacte complet, il s'est forgé un style à la technique effarante (bien que privé de deux doigts de la main gauche à la suite d'un accident...), sorte de fusion entre le jazz et la musique tsigane, dont l'incroyable drive, la richesse de l'inspiration et la virtuosité des traits continuent cinquante ans après sa mort à hanter les nuits de bien des guitaristes. Les titres qui ont fait sa réputation, en trio, en quintette ou accompagné d'une grande formation, sont ici réunis sur un vinyl. Sa biographie écrite par Alain Gerber est illustrée par Jean Charles Baty.
La biographie de Django Reinhardt par Claude Carrière et Christian Bonnet, illustrée par Aurel et accompagnée de 2 compacts discs. -
Le Bird, ce drôle d'oiseau, ne vécut que trente-cinq ans. Mais son passage fulgurant dans l'histoire du jazz a exercé une influence déterminante, analogue à celle de Louis Armstrong deux décennies auparavant. Son imagination mirobolante s'exerça à émanciper l'harmonie et à bousculer le rythme traditionnel. Inventeur du style « bebop » avec Dizzy Gillespie, Parker, un des génies incontestables du jazz, mena une carrière sans cesse perturbée par la drogue et l'alcool, deux mauvaises habitudes qu'il déconseillait fermement à ses jeunes collègues. Il avait raison.
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Johnny Cash c'est une voix. Grave, profonde, reconnaissable entre toutes. C'est aussi une gueule, burinée, à l'expression dure, sombre, parfois tragique. C'est encore la silhouette singulière du « Man in Black » tout de noir drapé, du stetson aux bottes. C'est enfin une légende qui s'est tissée autour de lui, qu'il en ait parfois encouragé le développement ou qu'il l'ait combattu... Johnny Cash, une des plus belles légendes du Rock'n'Roll.
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Au contraire des gospels, des chants de travail ou des blues, marqués par l'Afrique, la religion, la misère, le ragtime se donne comme le plus européen, le plus laïc, le plus savant des éléments qui entrèrent dans la gestation complexe du jazz. Le ragtime ne s'est pas entièrement résorbé à l'intérieur du jazz. Il s'est perpétué parallèlement et a même donné naissance à un genre dérivé, encore plus virtuose, baptisé « novelty ». Puis vint le temps du « ragtime revival »...
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L'un des plus grands groupes vocaux de l'histoire de la musique américaine, les Mills Brothers, avec un sens inné du swing, une perfection harmonique inégalée, une virtuosité, une souplesse et une technique vocale phénoménales, ont inventé le genre des "instrumentistes vocaux", en imitant avec une perfection confondante tous les instruments à vent de l'orchestre. Leur succès fut considérable, égalant ceux de Bing Crosby, Louis Armstrong ou Ella Fitzgerald avec qui ils ont enregistré des disques mémorables qu'on retrouvera ici dans notre sélection de leurs plus grands titres.
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Ladies In Love, Classées X est le troisième volume de la collection Ladies. Le Cd 1 réunit les plus belles voix des années cinquante, au sommet de l'âge d'or du jazz vocal féminin et le Cd 2 s'aventure dans les textes à double sens, dont l'érotisme est à peine déguisé, interprétés par des chanteuses Rhythm And Blues de la même époque. Mirka Lugosi a illustré les situations les plus osées. Les textes et les illustrations ne sont pas à mettre entre toutes les mains. Coeurs sensibles s'abstenir.
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Surnommé « the brute » par Duke Ellington et ses musiciens, et « the frog » (la grenouille), par d'autres collègues, le saxophoniste ténor Ben Webster pourrait évoquer le batracien par la configuration de ses yeux et de ses paupières ; la comparaison s'arrête là. En ce qui concerne son autre surnom, il faut avouer que les manières rudes de notre homme, surtout lorsqu'il se livrait à qelques excès de libations, le justifiaient de temps à autre. Pour autant, la profonde nature de Ben Webster, on la trouvera dans la façon exquise dont il fait siennes les ballades, cet authentique romantisme enrobé de tendresse dont il enrichit les mélodies de sa sonorité unique. Laissons-nous fondre sous ses accès de vibrante sensualité et goûtons aussi les plaisirs masochistes de de cette roborative virilité que le saxophoniste étale à l'envi sur les morceaux enlevés. Les faces présentées ici relèvent incontestablement de la période la plus constructive et la plus aboutie du saxophoniste ; apprécions-en ses implacables vertus.
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Le jazz de Cabu ; une petite histoire du swing de Louis Armstrong à Miles Davis
Collectif
- Bd Music
- Bd Jazz
- 13 Novembre 2015
- 9782374500553
Une petite histoire du swing, racontée par Cabu en 40 dessins, écrite par Christian Bonnet en 40 mini biographies des légendes du jazz du 20ème siècle, accompagnée de 2 compact discs. Entre Cabu et le jazz, chacun le sait, c'était une vieille histoire d'amour... Pendant plus de cinquante ans, sa frange juvénile, ses lunettes et son carnet de croquis ont discrètement arpenté les salles de concerts et les festivals où l'on célébrait les vertus de cette musique roborative chère à son coeur. L'artiste avait par ailleurs au fil du temps mis son talent d'illustrateur au service de plusieurs collections de CDs anthologiques (Cabu Masters Of Jazz, Cabu Jazz Masters, BDJAZZ) sur les couvertures desquelles son coup de crayon magique avait fait merveille. Que ce soit en « live » ou en « différé » ses dessins, croquis, esquisses et autres ébauches brillent de mille éclats, dont la véracité, l'humour, la poésie et la complicité ne sont pas les moindres. La collection BDJAZZ, en présentant ce florilège de ses portraits de jazzmen, est particulièrement fière de rendre hommage à celui qui fut pendant plusieurs années son indéfectible compagnon de swing. Les dessins de Cabu, à l'instar de leurs modèles, dégagent un swing contagieux
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Elle nous a quittés en 1990, nous disent ses biographes. On n'en croit pas un mot et la mémoire vive de ce double CD nous la rend insolemment vivante, au soleil de ses trente ans, le timbre incroyablement riche et chaud, la maitrise technique renversante, la diction parfaite et ce je ne sais quoi qui fait vibrer le coeur et le corps. A l'âge de tous les culots, musicienne parmi des musiciens majuscules, les pianistes Jimmy Jones, John Malachi et Ronnel Bright, le batteur Roy Haynes, le trompettiste Clifford Brown ... Toutes ses plages de grand jazz, son best of the best, sa crème de la crème. Définitif et indispensable, point à la ligne
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Avec ses deux premiers albums, Bob Dylan et The Freewheelin' Bob Dylan, un jeune chanteur folk américain a déclenché le début d'un séisme. En puisant dans un répertoire intemporel, et en y ajoutant de la candeur, de l'humour et une imagerie poétique moderne, Bob Dylan a redéfini au début des années 60 ce qu'un artiste pouvait exprimer dans une chanson, bouleversant au passage toute l'industrie musicale et contribuant à jeter les bases du rock moderne. Au bout de 50 ans de carrière et de plusieurs centaines de compositions, Dylan reste une personnalité paradoxale et énigmatique, admirée par les uns, détestée par les autres. Ce volume s'efforce de saisir l'homme et l'artiste au travers de ses contradictions et de ses identités successives, du jeune idéaliste au vétéran sarcastique, en passant par le dandy rock et le conteur mystique.
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L'Histoire du blues est l'une des plus dramatiques, fascinantes et extraordinaires épopées du XXe siècle. Issue du génie collectif du peuple afro-américain soumis à la ségrégation, cette musique populaire rurale apparaît spontanément dans les États du Sud à la fin du XIXe siècle, puis gagne les ghettos des grandes villes du Nord. Musique des bas-fonds, ignorée de la population blanche, le blues véhicule les frustrations, les colères, le désarroi et le cri de l'homme noir dans un environnement hostile, mais aussi les rêves de son émancipation. À partir des années 50, il commence à être reconnu au-delà de sa communauté, et les jeunes chanteurs américains, puis les groupes anglais, s'emparent de ses fameuses et hypnotiques 12 mesures pour créer le rock 'n' roll. Cette reconnaissance tardive permet à Muddy Waters, T-Bone Walker, John Lee Hooker, B.B. King, Memphis Slim ou Buddy Guy de se faire apprécier dans le monde entier, tandis que les pionniers, Charley Patton, Blind Lemon Jefferson, Robert Johnson ou Bessie Smith, ont enfin droit à un hommage universel, hélas posthume. Leur histoire, en images saisissantes, vous est ici contée.
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De toutes les chanteuses de jazz, Billie Holiday est la plus émouvante. Certes, d'autres ont illustré le chant jazzé de façon plus technique, plus brillante ou plus spectaculaire, mais aucune n'est parvenue à ce degré d'intensité dans l'interprétation de la moindre chanson, aucune n'a su faire sienne les mélodies avec autant de force, et aucune n'a su en détailler les paroles avec un tel accent de vérité. Le CD1 présente le côté sombre, presque tragique de Billie tandis que le CD2 la présente sous un aspect moins connu, celui de la chanteuse enjouée qui sait ce que « swinguer » veut dire.
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Bud Powell
Louis Joos, Claude Carrière, Christian Bonnet
- Bd Music
- Bd Jazz
- 2 Septembre 2015
- 9782374500201
On aura compris que le meilleur de son art, Bud Powell l'a donné au cours des premières années de sa carrière de soliste. Les années 1947-53, couvertes par les deux CD que vous avez entre les mains, constituent l'apogée de son génie, celui du plus grand pianiste du bebop. Son style, parallèlement à celui de Charlie Parker au saxophone, développait jusqu'à leurs limites extrêmes l'impétuosité rythmique et le foisonnement mélodique. Bud créait en effet, sans répit et sans redites, des phrases d'une richesse et d'une beauté à couper le souffle. Il s'était inspiré à ses débuts de Billy Kyle, d'Art Tatum et de son ami Thelonious Monk. À son tour, il a marqué de son influence profonde la grande majorité des pianistes venus après lui. Citons, parmi les plus célèbres d'entre eux, Horace Silver, Oscar Peterson, Bill Evans, McCoy Tyner, Hank Jones, Tommy Flanagan... Signalons enfin son grand talent de compositeur : dix-sept des quarante thèmes présentés ici sont de sa plume, ils valent tous le détour, d'autant plus qu'ils sont interprétés par leur auteur.
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Mort à l'âge de vingt-cinq ans des suites de la tuberculose, Charlie Christian aura traversé son époque comme un météore ; mais, cas unique dans l'histoire du jazz, les quelques mois (vingt-deux au total, d'août 1939 à juin 1941...) au cours desquels le guitariste se sera fait entendre par le biais de l'enregistrement auront suffi à faire de cette étoile filante un astre qui allait irradier le monde de la guitare pendant plusieurs décennies : swing omniprésent, maîtrise technique sans faille, connaissance très pointue de l'harmonie, science sans équivalente du couple tension-détente, imagination inépuisable, le tout épicé par d'émouvants accents bluesy, telles sont les principales vertus de celui qui a émancipé la guitare en imposant au monde musical de son époque l'amplification électrique de l'instrument. « Reprenez courage, vous les guitaristes fauchés. (...) Pratiquez le solo, et économisez quelques sous pour amplifier votre instrument.(...) Et le monde entier aimera ça... » Ces phrases étrangement prémonitoires ont été écrites par Charlie Christian dans la revue Down Beat en 1939.
La biographie de Charlie Christian par V, illustrée par Jampur Fraize et accompagnée de 2 compacts discs. -
Gene Krupa a compté longtemps parmi les batteurs les plus populaires de l'histoire. En fait, il fut sans doute la première star de son instrument, sans doute parce qu'il en jouait d'une façon spectaculaire et qu'il n'hésitait pas à se lancer dans de longs solos virtuoses. Le fait qu'il ait dirigé dès 1938 son propre big band explique également son immense notoriété, qu'il avait, il est vrai, déjà acquise chez Benny Goodman les années précédentes. Nourri à ses débuts aux meilleures sources - Baby Dodds et Zutty Singleton - il voua ensuite une immense admiration à Chick Webb : « J'ai pratiquement tout appris de lui ». Gene Krupa joua un rôle important dans l'émancipation et la reconnaissance de son instrument. Et son orchestre compta parmi les meilleurs de son temps, satisfaisant à la fois les danseurs par ses qualités dynamiques et rythmiques, et les auditeurs par le niveau de ses solistes, de ses arrangeurs et de l'enthousiasme de ses interprétations. Il était fier d'avoir amené au jazz un large public.
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Ses admirateurs l'avaient surnommé « prince of darkness » ; pourtant rarement un musicien de jazz avait mené une carrière artistique aussi lumineuse et aussi pleine que celle de Miles Davis : pur produit du bebop naissant au milieu des années quarante, le trompettiste allait infléchir sa trajectoire vers un jazz plus « cool » à la fin de ces mêmes années, pour revenir vers les racines profondes du jazz (le blues) au début des années cinquante ; racines dont il s'éloignera pour négocier en tête le virage de la modalité quelques années plus tard, avant de prendre le train de l'électricité à la fin des sixties, puis enfin de s'affirmer comme le leader incontesté d'un certain jazz-rock qui lui vaudra un statut d'authentique d'icône auprès du grand public. Ces deux CD ont pour ambition de donner un coup de projecteur sur une période essentielle de sa vie artistique, celle de l'accession à la maturité : chacun des titres sélectionnés est un joyau exemplaire de la manière unique dont Miles, à cette époque, domine et pétrit la matière sonore pour créer un univers musical à nul autre pareil.