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1993, sortie en salles de "Jurassic Park" et traumatisme total pour la jeune Marion Montaigne, alors âgée de 13 ans. De cette fascination pour ces terribles reptiles d'un âge oublié va naître une obsession pour les fossiles, la science en général et le dessin anatomique... ainsi que quelques angoisses existentielles. Alors pour exorciser ses démons, rien de tel que la méthode Montaigne : recherches à fond dans les livres et les musées, humour décapant et interrogations bien senties. Une plongée dans la paléontologie, l'histoire des sciences et finalement, l'histoire de l'Histoire.
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Depuis septembre 2017, 'Philosophie Magazine' publie chaque mois deux pages de Catherine Meurisse.
Cent pages de dialogues, de citations et de mises en scènes burlesques qui sondent et ébranlent les règles et les codes de la pensée philosophique universelle et l'image du corps.
Socrate, Montaigne, Voltaire, Rousseau, Simone de Beauvoir, Barthes, Tocqueville, Simone Weil, Cioran, Deleuze, ... Ils sont tous là.
Pour appréhender ces philosophes, Catherine propose de suivre les échanges incongrus entre certains d'entre eux et une jeune femme moderne, bien décidée à les déstabiliser, mais aussi des tableaux plus classiques de sujets incontournables.
La légèreté et le rire seront la clé pour réussir l'exercice. -
Nous sommes en 1930 dans l'atelier de Picasso de la rue de la Boétie. Arrive Éluard, radieux. Dali dîne enfin avec sa femme, Gala.
« Éluard n'est pas jaloux ? - Non. », répond le poète.
Picasso est sidéré et met en garde son ami : pour lui, Salvador Dali, du haut de ses 25 ans, est un drôle de coco, vieux et jeune à la fois, un peintre au talent sidérant, à l'intelligence vrombissante, prêt à tout... Et Picasso de croquer Dali en chat Mephisto, un chat qui prend vie, se frotte aux jambes d'une Gala qui se baisse et le caresse, et le chat aussitôt de l'emmener avec lui dans son passé, sa jeunesse, et pour commencer à Figueras, ville de Catalogne. -
Qui est Edgar ? Un septuagénaire portugais qui aura connu mille vies, farouche marxiste, résistant sous la dictature de Salazar, agent secret, déserteur, descendant direct du duc de Wellington... Conteur hors pair et historien intarissable ? à défaut d'être orthodoxe ? il trouble parfois la frontière entre le vrai et le faux. Mais comme le hasard fait bien les choses, Edgar est aussi le beau-père de Mathieu Sapin. Et qui de mieux pour nous faire découvrir ce truculent personnage qui commence le récit en disant à son beau-fils : « en te disant la vérité, je te trompe » ?
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Catherine Meurisse a résidé plusieurs mois à la Villa Kujoyama, une résidence d'artistes située à Kyoto. Cherchant à renouveler son inspiration, elle s'est immergée dans les paysages japonais. Un an plus tard, elle séjournait de nouveau au Japon, quand le typhon Hagibis dévastait une partie du pays. De ces deux voyages, placés sous le signe de la nature, tour à tour muse et dévastatrice, est né l'album La Jeune femme et la mer. « Je voudrais peindre la nature », affirme la dessinatrice française à peine atterrie sur le sol japonais. Mais la nature ne sait pas prendre la pose. Elle se transforme, nous entoure, nous subjugue. Sur son chemin, comme un miroir, un peintre japonais, qui, lui, voudrait « peindre une femme. » Quelle femme ? Nami, la jeune femme de l'auberge thermale où les deux artistes vont séjourner ? Nami, mystérieuse, n'est pas un modèle facile. Elle semble liée aux éléments naturels : elle sait lire l'arrivée d'un typhon dans les plis de la mer. Pour décrypter les signes dans ce décor rural du sud de l'archipel, un tanuki effronté, animal mythologique incontournable de la culture nippone, surgit au gré des déambulations de nos deux amis artistes. Dans une nature magnifiquement retranscrite par un trait de plume précis, où plane l'ombre d'Hokusaï et des maîtres de l'estampe, Catherine Meurisse propose avec "La Jeune femme et la mer" un récit initiatique qui questionne la place de l'Homme dans la nature et le recours à l'art pour saisir les paysages qui disparaissent.
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Au palais, les demoiselles de compagnie se succèdent. Aucune d'elles n'est capable de satisfaire les caprices d'une reine tyrannique. Serine décide de tenter sa chance. Avec son goût des bons mots et ses facéties, la jeune fille va souffler un vent de folie sur la cour. Sans se douter qu'elle est en train de risquer sa vie.
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Joann Sfar cherche depuis trente ans à inviter son lecteur dans le monde juif. Tous ses récits sont des appels désespérés à la fraternité. "La Synagogue" marque sans doute le début de son épopée la plus intime. Cette fois, il va moins loin que l'Algérie du chat ou que l'Ukraine de "Klezmer". Il a fallu qu'il se trouve sur un lit d'hôpital en 2021 pour que le dessinateur ose enfin raconter ses vraies aventures d'adolescence. C'est une génération qui se sent coupable d'être née après Hitler et de ne pouvoir le combattre. Des gosses poings serrés qui se disent que les fils de bourgeois déguisés en skinheads qui croisent leur route ne seront pas des ennemis à la hauteur de leur chagrin. C'est l'histoire des Juifs de France qui rêvent d'être comme tout le monde mais qui ne savent pas comment se rendre utiles lorsque des bombes commencent à exploser dans les synagogues. Derrière le plaisir du dessin et des bagarres, un récit salutaire pour rappeler aux jeunes ce que fut le Front National quand il ne faisait pas semblant d'être un parti comme les autres. "La Synagogue" est un récit qui rappelle la permanence des extrémismes politiques et la nécessité de les combattre, même si cette lutte doit être recommencée à chaque génération.
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Indiana a épousé pour son malheur un officier en retraite, antipathique et autoritaire. Elle vit avec lui dans la tristesse d'un château de province. Tout la dispose à se laisser séduire par l'amour : Raymon qui possède la fougue et la jeunesse que n'a plus son mari. Hélas, cette aventure (et son amant) s'avère bien décevante. Alors que tout prédestinerait l'héroïne à une fin tragique, elle trouvera le réconfort et la sérénité sur l'île Bourbon, dans la compagnie de son cousin Ralph. Une intrigue amoureuse fougueuse et délicate, une étude des moeurs incisive, une charge contre l'oppression dont les femmes sont victimes font d'Indiana un classique de la littérature féministe.
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Londres, début du XVIIIe siècle. La grande comédienne Peg Woffington tourne en rond. Depuis que les femmes ont enfin le droit de fouler les planches, le public ne se presse au théâtre que dans l'espoir d'apercevoir un bout de cuisse. Les regards lubriques condamnent Peg à jouer, en pantalon, des personnages masculins. Mais un grand rôle féminin l'attend, celui de l'héroïne... d'une pièce disparue du grand William Shakespeare ! Flanquée de son fidèle Sancho, Peg se lance dans une enquête picaresque à la recherche de ce chef d'oeuvre mystérieux.
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Dessinatrice à Charlie Hebdo depuis plus de dix ans, Catherine Meurisse a vécu le 7 janvier 2015 comme une tragédie personnelle, dans laquelle elle a perdu des amis, des mentors, le goût de dessiner, la légèreté.
Après la violence des faits, une nécessité lui est apparue : s'extirper du chaos et de l'aridité intellectuelle et esthétique qui ont suivi en cherchant leur opposé - la beauté.
Afin de trouver l'apaisement, elle consigne les moments d'émotion vécus après l'attentat sur le chemin de l'océan, du Louvre ou de la Villa Médicis, à Rome, entre autres lieux de renaissance.
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Quatre meufs autour de la quarantaine réunies autour d'un projet collectif : ouvrir un bar associatif où l'on pourrait lire, faire du yoga, passer du bon temps. Son nom : Pisse-mémé. Une comédie feel good qui évoque les oeuvres de Posy Simmonds et mêle astucieusement quatre parcours de vie, qui prenne le chemin d'une sororité heureuse !
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Dans une dimension parallèle, tous les plus grands auteurs de la littérature sont enfants et doivent aller apprendre leur métier à l'école des Lettres. Les élèves sont inscrits dans la classe correspondant au siècle au cours duquel ils ont vécu. Dans la classe XIX, un certain Victor Hugo, nouvel arrivant, va rencontrer ses camarades : Baudelaire, Balzac, Flaubert, Maupassant, Michel, Sand, Zola... Comment sont les cours ? Les sorties ? Qui redoublera ? Qui aura la chance de passer en XXe ? Est-ce qu'ils apprendront des sorts comme dans Harry Potter ? Une des séries les plus plébiscitées sur Mâtin !
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L'histoire vraie d'Ersin Karabulut, célèbre artiste de bande dessinée turc ; son parcours des banlieues déshéritées d'Istanbul aux sommets de l'édition et de la presse satirique ; comment il vécut, parfois en première ligne, les bouleversements et l'agitation politique de son pays, une Turquie transitant lentement d'une démocratie à un régime autoritaire.
En même temps qu'il raconte son parcours d'artiste et de citoyen lambda, Ersin Karabulut dresse le portrait d'un pays tiraillé par des antagonismes politiques et sociétaux profonds, dont l'histoire récente est faite de coup d'états, d'espoir, de désillusion et de drames. -
Quelque part entre les "Souvenirs entomologiques" de Jean-Henri Fabre et l'émission « Silence, ça pousse » sur France 5, Simon Hureau raconte par le menu comment il a peu à peu redonné vie à son jardin abandonné à la friche par son ancien propriétaire. Sans connaissances particulières sur le sujet, l'auteur, avec beaucoup de recherches, de passion et d'huile de coude, parvient à recréer à partir d'un no-man's land une véritable oasis de biodiversité, et témoigne ainsi des capacités de résilience de la nature, pour peu qu'on lui file un coup de main. Un livre d'autodidacte érudit, passionné et passionnant.
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Washington, 1937. John Clarke, journaliste photoreporter de 22 ans, est engagé par la Farm Security Administration, l'organisme gouvernemental chargé d'aider les fermiers victimes de la Grande Dépression. Sa mission : témoigner de la situation dramatique des agriculteurs du Dust Bowl. Située à cheval sur l'Oklahoma, le Kansas et le Texas, cette région est frappée par la sécheresse et les tempêtes de sable plongent les habitants dans la misère.
En Oklahoma, John tente de se faire accepter par la population. Au cours de son séjour, qui prend la forme d'un voyage initiatique, il devient ami avec une jeune femme, Betty. Grâce à elle, il prend conscience du drame humain provoqué par la crise économique. Mais il remet en question son rôle social et son travail de photographe...
Après Le Retour de la bondrée (Prix Saint-Michel du meilleur album) et L'Obsolescence programmée de nos sentiments (en collaboration avec Zidrou, Prix d'argent du Japan International Manga Award), Aimée de Jongh signe un récit émouvant, inspiré par des faits historiques et nourri par un séjour sur place.
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Une « ride » - à prononcer ("raïde"), bien sûr ! - c'est une balade en vélo. Simon et Florent racontent la première impulsion, celle qui donne envie de larguer les amarres (pour une durée déterminée) et expérimentent qu' « on ne fait pas un voyage, c'est le voyage qui nous fait », comme l'a écrit l'immense écrivain voyageur Nicolas Bouvier. Un voyage en vélo façon buddy movie et pieds nickelés, de Paris à la Bourgogne, le tout en 5 jours, c'est aussi une manière d'aborder le territoire différemment, et de se retrouver un peu au bout du chemin !
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1832, Canterbury. Dans cette petite ville du Connecticut, l'institutrice Prudence Crandall s'occupe d'une école pour filles. Un jour, elle accueille dans sa classe une jeune noire, Sarah.
La population blanche locale voit immédiatement cette « exception » comme une menace. Même si l'esclavage n'est plus pratiqué dans la plupart des États du Nord, l'Amérique blanche reste hantée par le spectre de Nat Turner : un an plus tôt, en Virginie, cet esclave noir qui savait lire et écrire a pris la tête d'une révolte sanglante. Pour les habitants de Canterbury, instruction rime désormais avec insurrection. Ils menacent de retirer leurs filles de l'école si la jeune Sarah reste admise.
Prudence Crandall les prend au mot et l'école devient la première école pour jeunes filles noires des États-Unis, trente ans avant l'abolition de l'esclavage. Nassées au coeur d'une communauté ultra-hostile, quelques jeunes filles noires venues d'un peu partout pour étudier vont prendre conscience malgré elles du danger qu'elles incarnent et de la haine qu'elles suscitent dès lors qu'elles ont le culot de vouloir s'élever au-dessus de leur condition. La contre-attaque de la bonne société sera menée par le juge Judson, qui portera l'affaire devant les tribunaux du Connecticut. Prudence Crandall, accusée d'avoir violé la loi, sera emprisonnée...
La douceur du trait et des couleurs de Stéphane Fert sert à merveille ce scénario de Wilfrid Lupano (Les Vieux Fourneaux), qui s'est inspiré de faits réels pour raconter cette histoire de solidarité et de sororité du point de vue des élèves noires.
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Apolline, Céleste, Chélonia et Sierra sont scolarisées dans le même établissement. Ces jeunes filles ont un point commun : elles sont isolées, mises à l'écart par les autres, parfois harcelées. Un jour, Chélonia décide de les réunir pour leur faire une proposition. Elle aimerait fonder avec elles le « club des mal-barrées ». Sa raison d'être : leur permettre de briser leur solitude et de devenir plus fortes, en somme, pour enfin « exister pleinement ».
Leur premier objectif consiste à convaincre Paloma de les rejoindre. Adolescente rebelle et solitaire, celle-ci a épuisé plusieurs familles d'accueil. Elle vit désormais chez Liselotte, une femme habituée à héberger des jeunes en difficulté. Les quatre nouvelles amies pourront-elles l'aider à surmonter son passé ?
Dans ce premier tome d'une série en cinq volets, servi par le trait subtil et les couleurs sensibles de Camille Broutin, les BeKa abordent avec justesse les thèmes de l'adolescence difficile et des dysfonctionnements familiaux.
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Apolline, c'est la bonne copine. Ou plutôt, la bonne poire. L'adolescente se met constamment au service des autres, pour se faire oublier, pour ne pas déranger. Apolline, la béquille qui soutient sans rien demander en retour, et qui ne connait que rejet et solitude depuis toute petite. Si elle fait partie du « club des mal-barrées », ce n'est pas pour autant que ses amies font réellement attention à elle. Et ne parlons pas de ses parents, qui auraient préféré un garçon appréciant la lecture et la musique classique, comme eux, au lieu de cette fille masculine qui joue au rugby...
Le désarroi d'Apolline est tel que l'issue de son mal-être semble de plus en plus précise... Ne serait-il pas temps pour Sierra, Paloma, Chélonia et Céleste d'ouvrir les yeux ? Car sur l'échiquier de leur amitié, tous les pions sont indispensables : si Sierra a le tempérament positif du Fou, Céleste incarne le Cavalier, agissant avec discrétion mais franchissant tous les obstacles, tandis que Paloma et Chélonia motivent leurs troupes en Reines du plateau. Aux échecs cependant, on ne peut jouer sans sa Tour, qu'incarne Apolline : toujours dans son coin, certes, mais elle est l'amie solide sur qui on peut compter en cas de besoin. -
À une époque indéterminée qui ressemble au moyen-âge, deux soeurs (Teresa et Matilde), vivent dans un château. Afin de protéger sa jeune soeur d'un sacrifice dédié à un dieu antique, Teresa réussit à la faire sortir du château. Partie dans la forêt proche, Mathilde se noie malheureusement dans un lac, trompée par un mystérieux oiseau bleu. Un oiseau dont l'esprit prend possession du corps de Matilde qui retourne au château accomplir sa destinée... Un récit entre horreur, conte noir, récit d'émancipation et éloge de la liberté des femmes, dénonciation de leur oppression et jamais sans humour. Également et toujours, la narration au cordeau, les compositions flirtant avec la perfection et les images sublimes de Borja Gonzalez.
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Une jeune femme annonce à son père généticien qu'elle et sa soeur ont fait un test génétique récréatif. Totalement interdit en France afin de protéger les individus, ces tests permettent de rechercher ses origines généalogiques et de réaliser des bilans de santé. Sentant l'hésitation et l'inquiétude de sa fille quant aux résultats, le chercheur revient sur plusieurs souvenirs professionnels pour lui expliquer l'importance de la génétique dans la recherche de son identité, ainsi que ses progrès, ses applications et ses dangers à l'heure d'un monde globalisé et numérique où les algorithmes influencent une grande partie de nos vies.
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Céleste se sent comme une tache qu'on souhaite effacer. Nulle, insignifiante, indigne de toute amitié. Chaque jour, elle se replie un peu plus sur elle-même et tente de se faire oublier. D'ailleurs, elle en est intimement persuadée, si elle ne faisait plus partie du Club des mal-barrées, les autres filles ne remarqueraient même pas son absence. C'est qu'elle a l'habitude de se fondre dans le décor pour éviter qu'on la rejette, qu'on la fuie et, par-dessus tout, qu'on se moque d'elle. Depuis quelques temps, Céleste reçoit des sms qui la dévorent. Des centaines de sms insidieux venant de trois numéros différents. Céleste est harcelée. Elle ne voit plus d'autre solution que de se résoudre à en parler à ses amies. Contrairement à ce qu'elle pensait, la réaction est immédiate dans le Club des mal-barrées. Quel que soit le moyen, Apolline, Chélonia, Sierra et Paloma sont bien décidées à démasquer les harceleurs. Mais le mal qui ronge Céleste est bien plus important qu'il n'y parait et les membres du Club ne sont pas au bout de leurs surprises.
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Dans le Club des mal-barrées, il y en a une qui râle tout le temps et plus fort que les autres. Pour rien. Ou plutôt, pour tout. C'est Sierra. Elle est comme Naruto, remarque Apolline : elle n'arrive pas à maîtriser le démon enfermé en elle. Sierra a de bonnes raisons d'être prisonnière de sa colère. Sa vie n'a pas été rose. Délaissée par une mère qui collectionne les amants, elle a été victime d'un petit copain indélicat qui a profité d'elle. Depuis, Sierra se méfie des hommes. Même Adrien, le nouveau tuteur de Paloma, ne trouve pas grâce à ses yeux. Pourtant, lui aussi a grandi auprès de Liselotte. Et lui aussi a souffert. Les marques sur son corps témoignent d'ailleurs de la violence de son père. La seule différence, c'est que les cicatrices d'Adrien sont bien visibles, alors que celles de Sierra sont enfouies au plus profond d'elle-même...
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1998, Teresa, brillante étudiante en archéologie, décroche une bourse et un poste à Berlin pour participer à la préparation d'une grande exposition sur la découverte du tombeau de Toutankhamon. Sa bible de travail, le journal d'Howard Carter.
Elle rencontre Ruben, un jeune Italien rêveur et fantasque, venu s'éclater à Berlin.
Parallèlement aux crises de couple dues aux insomnies chroniques de la jeune femme et à leurs moments intimes d'un amour passionné, leur histoire se révèle entre la Vallée des Rois et la folie berlinoise de la fin du XXe siècle. Qu'adviendra-t-il de leur futur ?
La temporalité chère à Manuele Fior raconte par cette romance deux époques qui se confrontent et s'entremêlent, unies par le motif de l'hypéricon, cette fleur aux mille vertus.