À propos

Le XXe siècle aura agi comme un acide. A l'instar des statues monumentales de ces dictateurs déchus qu'on voit s'effondrer lourdement dans les images de nos journaux télévisés, les valeurs traditionnelles ont été mises à bas ou ébranlées. Après la déconstruction de la tonalité en musique, de la figuration en peinture, de la chronologie dans le roman, les principes des Lumières et de la République ont eux aussi été déconstruits.
Pourtant, cette déconstruction a accompagné et libéré deux phénomènes inédits, littéralement cruciaux : d'un côté la dépossession démocratique que nous impose la mondialisation, de l'autre l'avènement d'une vie privée dont on verra comment l'histoire de la famille moderne et du mariage d'amour conduit à la sacraliser comme jamais dans les siècles passés. Voilà ce qu'il faut tâcher de comprendre si nous voulons construire ou reconstruire une politique digne de ce nom, une politique qui ne soit pas tout entière réduite au seul pragmatisme.


Rayons : Sciences humaines & sociales > Sciences sociales / Société > Sociologie généralités > Essais / Réflexions / Ecrits sur la sociologie


  • Auteur(s)

    Luc Ferry

  • Éditeur

    Pocket

  • Distributeur

    Interforum

  • Date de parution

    03/01/2008

  • Collection

    Best

  • EAN

    9782266177610

  • Disponibilité

    Épuisé

  • Nombre de pages

    177 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    11.2 cm

  • Épaisseur

    1.3 cm

  • Poids

    110 g

  • Support principal

    Poche

Luc Ferry

Agrégé de philosophie et de sciences politiques, docteur d'Etat en sciences politiques, Luc Ferry mène d'abord une carrière d'enseignant et de philosophe. Entre 1984 et 1985, il publie les trois tomes de sa 'Philosophie politique', dont il écrit le dernier avec Alain Renaut. Cette collaboration se poursuit notamment avec, 'La pensée 68 - Essai sur l'antihumanisme' et 'Système et critique' en 1985, et avec 'Heidegger et les modernes', en 1988. En 1992 paraît 'Le nouvel ordre écologique - l'arbre, l'animal et l'homme', traduit en plus de quinze langues, qui lui vaut le prix Médicis essais ainsi que le prix Jean-Jacques Rousseau. Intellectuel très médiatisé, il mène en parallèle une carrière politique discrète avant d'entrer au gouvernement en mai 2002, à cinquante et un ans, en tant que ministre de la Jeunesse, de l'Education et de la Recherche. Il préside en effet depuis 1994 le Conseil national des programmes et participe en 1997 à la commission présidée par Pierre Truche pour la réforme de la justice. Après la refonte ministérielle de mars 2004, lors de laquelle il quitte ses fonctions, il est nommé président délégué du conseil d'analyse de la société (CAS) et entre au Conseil économique et social.

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